Le ministre de la Communication
«Fin novembre, nous dévoilerons les dispositions d’un vaste programme de formation qui touchera des milliers de journalistes.»
C’est ce qu’a déclaré, hier, Hamid Grine, ministre de la Communication, dans le point de presse qu’il a animé, conjointement avec son collègue en charge du secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels, tout de suite après la fin de la cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre le CIP (Centre international de presse) et le Cnepd (Centre national de l’enseignement professionnel à distance). Se voulant plus précis, mais refusant d’en dire plus sur le programme annoncé, il a ajouté que celle-ci sera, pour reprendre ses propos, «une formation sur mesure», qui sera également ouverte, a-t-il poursuivi, «aux chargés de la communication» des ministères, dans un premier temps, et des wilayas, dans un second. Ceci non sans insister sur la nécessaire formation continue de tous les personnels de la presse tous supports confondus.
Une préoccupation que les deux ministres, à l’unisson, ont déclaré, en l’élargissant à tous les secteurs d’activité, constituer «une de celles majeures du président de la République et du gouvernement». Surtout que, comme l’a reconnu Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, «l’absence de personnels qualifiés constitue un des reproches récurrents que les représentants des institutions financières internationales que sont le FMI et la BM font à l’Algérie».
C’est, à l’évidence, en réponse à cette préoccupation que s’inscrit la signature de la convention de partenariat susmentionnée entre le CIP et le CBCI, une convention, à la concrétisation de laquelle seront mobilisés, a annoncé Mohamed Tahar Beddiar, DG du premier centre, «tous les moyens humains, pédagogiques et techniques du CIP», qui portera. «sur la mise en place d’un centre spécialisé dans les métiers de l’audiovisuel».
Complétant, selon le communiqué de presse distribué en l’occasion, «les missions assurées par l’Institut des métiers audiovisuels d’Ouled Fayet, dans la wilaya d’Alger, ce dernier proposera à son lancement qui se fera incessamment, quatre spécialités: les prises de vue et de son, le montage et le rôle d’attachés de presse, à savoir.
Avant d’élargir, graduellement, sa gamme de formation à diverses spécialités relevant, nous a précisé Saïd Brahmi, DG du Cnepd, «des techniques audiovisuelles, de l’informatique, des arts et des industries graphiques et des disciplines audiovisuelles».
Et à propos de précisions, il est utile de rapporter celle qu’a faite le DG du CIP sur la possibilité pour le nouveau centre de recourir, dans la dispense des formations qu’il assurera, au E-Learning; en clair, à l’enseignement par Internet.
Un recours d’autant plus justifié que le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a lui- même reconnu «les difficultés que son secteur a eus, lors de la dernière rentrée, à répondre à la demande en formation dans les métiers de l’audiovisuel enregistrée»; difficultés qu’il a expliquées par «le véritable boom que connaît celle-ci dans notre pays, depuis quelque temps».
Une manière d’expliquer l’engagement, à travers le Cnepd, de son département ministériel dans le lancement du centre spécialisé objet de la convention de partenariat susmentionnée, dont la signature a été qualifiée par Hamid Grine «d’historique» et ce, dans le sens où elle constitue, a-t-il précisé, «le premier accord conclu entre les deux départements ministériels dans le cadre de l’Accord-cadre signé, en janvier 2012, entre les deux ministères».
Et une occasion d’annoncer que les «spécialités liées aux Ntic seront davantage intégrées aux programmes de formation élaborés par son ministère». Ceci non sans préciser que, au vu de l’importance que représente la formation dans tout processus de développement économique, son secteur «est en passe de conclure des accords similaires avec différents secteurs d’activité…».