Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a accusé des laboratoires pharmaceutiques étrangers d’avoir lancé depuis deux mois une campagne féroce contre les médicaments fabriqués localement, en Algérie.
Le ministre a fait cette révélation aujourd’hui, jeudi 1er février 2024, à l’Assemblée populaire nationale (APN), en répondant aux questions orales des députés.
Ces « attaques féroces » de la part des laboratoires étrangers, a-t-il expliqué, résultent du fait que les médicaments fabriqués en Algérie se distinguent par leur qualité et leurs prix raisonnables. Ce qui, visiblement, dérange les intérêts de Big Pharma.
Partant, Ali Aoun a invité tous les Algériens à soutenir les laboratoires locaux de fabrication de médicaments, surtout que ces derniers sont capables, aujourd’hui, de couvrir 72 % des besoins du marché national.
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En outre, A. Aoun a indiqué que l’Algérie fait partie des pays qui exercent un « contrôle strict » sur la qualité des médicaments, et que l’État ne permet, en aucun cas, la mise sur le marché de médicaments qui ne remplissent pas les conditions de qualité et d’efficacité.
D’ailleurs, la commercialisation d’un médicament en Algérie, a fait savoir le ministre, ne peut avoir lieu qu’après son enregistrement auprès de l’Agence nationale du médicament, seul organisme habilité à contrôler la qualité de ces produits.
Il a poursuivi en disant : « La production de médicaments ne peut être confiée qu’à des entreprises pharmaceutiques approuvées par les services du ministère. De plus, la production doit répondre aux règles de la concurrence ainsi qu’aux normes internationales. »