Le secteur pharmaceutique, à l’instar de nombreux autres, connaît certaines difficultés, dont la pénurie de médicaments, ce qui suscite l’inquiétude des malades et des travailleurs du secteur pharmaceutique.
De plus, parmi les médicaments qui connaissent ces pénuries, on dénombre des catégories qui peuvent mettre en péril la santé et la vie des patients, comme les médicaments anticancéreux et l’insuline. En effet, depuis quelques années ces deux produits se font de plus en plus rares. De ce fait, les autorités algériennes tentent de mettre fin à ces pénuries, surtout en encourageant l’investissement et la production locale de ces produits.
Aujourd’hui, le mardi 6 décembre, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a présenté la stratégie du secteur. Les membres de la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et des stratégies de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Ali Aoun a souligné la nécessité de moderniser la fabrication locale de médicaments anticancéreux et d’insuline. En particulier car ces médicaments connaissent actuellement une pénurie aiguë.
Quel objectif pour la production locale de médicaments anticancéreux et insuline d’ici 2024 ?
Il a indiqué que l’enveloppe financière allouée à ces médicaments est désormais d’environ 800 millions d’euros. Il a souligné que 40% des besoins en médicaments contre le cancer et en insuline seront couverts par le secteur d’ici le début de 2024.
En outre, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun a appelé les associations à promouvoir le produit local. Et tendre la main sur le terrain par des campagnes de sensibilisation.
En déclarant également que l’objectif du secteur en 2023 et 2024 est de créer un tissu d’usines qui libèrent des matières premières et augmentent le taux d’intégration. Soulignant que nous avons actuellement de grandes capacités de production. De plus, de nombreux producteurs n’ont pas encore commencé le processus de fabrication.
Pour conclure, Ali Aoun a souligné que le secteur travaille à ouvrir les investissements directs des étrangers en Algérie. Ce qui, à son tour, ouvrira de nouveaux horizons, y compris la fourniture de matières premières et de base pour la production. Le ministre a également révélé l’existence de manipulations par les producteurs et les importateurs sur les chiffres réels des importations. Soulignant que des sanctions financières seront allouées à ceux-ci.