Depuis quelques semaines, plusieurs voix se sont levées pour dénoncer une pénurie de certains médicaments, dont les anticancéreux. Un manque confirmé par le premier responsable du secteur de la Santé en Algérie, Abderrahmane Benbouzid, qui a rejeté toute la responsabilité sur le ministre de l’Industrie pharmaceutique.
La semaine dernière, le ministre de la Santé a déploré, dans une déclaration à nos confrères de Liberté, des ruptures de médicaments anticancéreux ; mais aussi des pénuries de toutes sortes de produits pharmaceutiques. « Le ministère a reçu plusieurs réclamations liées à des ruptures de médicaments et de dispositifs« , a-t-il ajouté.
Les précisions du département de Benbahmed
Face à cette situation, le ministère de l’Industrie pharmaceutique n’a pas tardé à réagir. En effet, le département de Lotfi Benbahmed a apportés quelques précisions sur cette pénurie.
Selon un communiqué rendu public ce dimanche 14 novembre ; « une série de réunions et d’entretiens avec les laboratoires fournisseurs d’insuline (…) ont abouti à une « baisse de 20% sur le prix des insulines importées, ce qui permettra de réduire considérablement la facture d’importation des médicaments ainsi que le montant des dépenses des caisses de la sécurité sociale pour la prise en charge du diabète ».
« Une quantité de plus de 200.000 unités a été réceptionnée le 9 novembre 2021, dont 100.000 ont été distribuées et 100.000 autres sont en cours de libération (…) 250 000 boîtes supplémentaires seront réceptionnées dans les prochaines semaines, ce qui permettra de couvrir largement les besoins du marché national des insulines rapides pour cette fin d’année », a expliqué le département de Benbahmed dans le communiqué.