Dimanche dernier, Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, a soulevé la préoccupante question des médicaments importés illicitement lors de l’inauguration du Centre de bioéquivalence du groupe Saidal.
En effet, Ali Aoun a catégoriquement affirmé que le fléau de l’importation de médicaments par le biais du « cabas » est désormais éradiqué en Algérie. Il a averti que toute personne attrapée avec des médicaments provenant du « cabas » connaîtra son sort. Cette fermeté s’inscrit dans son engagement continu contre cette pratique longtemps répandue.
À plusieurs reprises, le ministre a souligné son opposition à l’importation de médicaments via le « cabas ». Sa déclaration sans équivoque sur le sort des commerçants opérant dans ce créneau met en lumière sa détermination à mettre fin à cette pratique répandue en Algérie.
Le ministre a inauguré le premier Centre de bioéquivalence en Algérie, baptisé Equival Biocenter du groupe Saidal. Ce centre vise à réaliser des études démontrant l’efficacité et la sécurité des médicaments génériques. Il offre son expertise aux laboratoires nationaux et internationaux ainsi qu’aux autorités administratives et institutions de recherche.
Défense de l’efficacité des médicaments génériques
Ali Aoun a vigoureusement défendu l’efficacité des médicaments génériques, rejetant les critiques qu’il qualifie de « fabriquées » et provenant de personnes dépourvues de logique scientifique. Il souligne ainsi l’importance des médicaments génériques dans le système de santé.
Equival Biocenter s’appuie sur l’expertise de quatre professionnels indiens ayant réalisé plus de 900 études de bioéquivalence. Cet apport international renforce la crédibilité du centre, qui vise à garantir l’équivalence des médicaments génériques par rapport aux médicaments de référence.
La création de ce centre a nécessité un investissement de 267 millions de dinars par le groupe Saidal, excluant les coûts de construction. Le centre dispose déjà d’une banque de données comprenant 500 volontaires sains prêts à participer aux essais cliniques, renforçant ainsi sa capacité à mener des études de manière efficace.
Ali Aoun s’est félicité du nouveau centre, soulignant qu’il renforcera le contrôle des produits pharmaceutiques en Algérie, assurant ainsi la qualité des médicaments fabriqués localement ou importés. Cette initiative contribuera à l’amélioration globale de la santé publique en garantissant des normes élevées dans le secteur pharmaceutique.
En conclusion, l’inauguration du Centre de bioéquivalence Equival Biocenter marque une étape importante dans la lutte contre l’importation illicite de médicaments en Algérie. Ali Aoun, par ses actions et déclarations, affiche une détermination sans faille à assurer la sécurité et l’efficacité des médicaments dans le pays. Ce nouveau centre promet de renforcer les capacités de contrôle et de recherche biomédicale, contribuant ainsi à l’amélioration continue du secteur pharmaceutique algérien.