L’Algérie continue à effectuer des changements et des réformes pour développer le pays et éradiquer des images malheureuses d’un quotidien algérien. Par quelle main tenir le vent ? telle est la question que l’on se pose notamment dans le secteur des transports.
Ce dernier est souvent pointé du doigt : prix des billets, mauvaise gestion ou encore mesures douanières draconiennes, pour l’extirper de ces problèmes, il y a du pain sur la planche. C’est le constat amer que les députés de l’émigration à l’instar de Tewfiq Khedim et Abdelouahab Yagoubi, relèvent.
Ils déplorent une médiocrité dans ce secteur que l’on ne peut désavouer. Recevant des milliers de messages chaque jour de la part des voyageurs et de la diaspora algérienne, leur constat négatif se confirme à travers des témoignages.
Les relances des députés
Tewfiq Khedim, député de l’émigration de la zone 2 Sud de la France, a adressé une correspondance au ministre des Transports, Aissa Bekkai, le rappelant des problèmes et rapportant les préoccupations de la diaspora notamment au sujet des traversées maritimes à savoir « le système de réservation, la billetterie, les services et les prestations ainsi que les pratiques douteuses ».
Soulignant dans le même contexte « les prix excessifs, la non-disponibilité des billets d’avions et la nécessité de reprise des vols depuis et vers d’autres villes (Lyon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Nice..) ».
« Des pratiques mafieuses »
De son coté, Abdelouahab Yagoubi, député de l’émigration de la zone 1 Paris, a dénoncé hier via sa page Facebook « la gestion catastrophique du secteur du transport maritime « . Proposant comme solution l’augmentation du nombre des traversées afin de sortir d’une « d’une pénurie artificielle » à la réservation. Il a également dénoncé l’indifférence des services compétents, qui selon lui, n’ont pas bougé même après maintes rapports et correspondances.
Ayant envoyé des avertissements répétés, il a exprimé sa certitude de la corruption dans ledit secteur. Ajoutant « une lutte s’impose contre l’état de monopole et de spéculation illégale qui prend les voyageurs algériens en otage pour leur extorquer de l’argent ».
Dans le même sillage, le député a rappelé les prix exorbitants des billets d’avion à destination de l’Algérie, dénonçant « une pratique du racket ».