Meeting de l’association des anciens élus du FLN à Sétif: L’eau et le béton témoigneront

Meeting de l’association des anciens élus du FLN à Sétif: L’eau et le béton témoigneront

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C’est avec ces propos empreints d’émotion que le président de l’Association des anciens élus du FLN, Mahdjoub Bedda, s’est adressé à Sétif à une assistance très attentive.

«Vous, élus des APC, des APW, des deux chambres du Parlement et anciens ministres qui détenez les vrais chiffres, qui avez vu la réalité du terrain et vécu la métamorphose du pays depuis ces deux dernières décennies, parlez, témoignez et dites au peuple algérien ce dont vous avez été témoins en toute franchise et sincérité.» C’est avec ces propos empreints à la fois d’émotion et de vivacité que le président de l’Association des anciens élus du FLN, Mahdjoub Bedda, s’est adressé à Sétif à une assistance très attentive composée d’anciens ministres et anciens élus du FLN dans le cadre des tournées hebdomadaires de son association.

«Nous nous rencontrons pour dire que nous sommes une force de proposition et non pas un simple club de nostalgiques en quête de quelques dividendes», a appuyé M. Bedda. «Nous sommes toujours prêts à servir la patrie, nous sommes toujours mobilisés pour défendre les intérêts de notre pays qui mérite le sacrifice sous la direction éclairée de Son Excellente Monsieur le président de la République Abdelaziz Bouteflika», a ajouté l’orateur qui n’a pas omis de solliciter clairement le président Bouteflika à «continuer son oeuvre de construction du pays». «C’est lui qui a permis à l’Algérie de sortir du sous-développement, c’est grâce à lui que la paix est revenue aux quatre coins du pays», a encore insisté le conférencier.

Son discours prend de plus en plus d’épaisseur et c’est devenu un rituel hebdomadaire. Chaque semaine, le ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, en sa qualité de président de cette association, sillonne le pays pour rappeler des vérités. Des vérités concentrées sous forme de réalisations de barrages, de routes et de millions de logements. L’eau et le béton vont témoigner et pour ce faire, il fallait un cadre comme celui que viennent de créer les anciens élus du vieux parti. Ces anciens cadres ont tous été les témoins de ce travail titanesque accompli dans des conditions pas toujours faciles alors que le pays venait de sortir d’une guerre civile destructrice.

Il fallait tout reconstruire et surtout rétablir la confiance en l’Etat. «Nous nous sommes attelés, avec sincérité et dévouement, à faire sortir les enfants de cette patrie d’une guerre intestine et de la barbarie sauvage qui s’y était répandue», disait le président de la République lors de la dernière réunion gouvernement-walis.

C’est dans l’atterrante grisaille et le vide politique vertigineux, que ce «nouveau-né», prend le relais et colmate de profondes brèches dans un édifice politique qui menace ruine. Mais qu’on ne s’y trompe pas, en politique averti, Mahdjoub Bedda prend le ton et le soin de préciser que son association «n’est pas politique et n’a pas pour ambition de remplacer un parti politique».

Car même s’il a salué les derniers changements opérés au sein du FLN et assuré Mouad Bouchareb de son soutien, il ne perd pas de vue que «le FLN est et restera toujours l’élément qui équilibre la scène politique nationale».

Il y a 15 jours, c’est à Relizane qu’il a rassemblé près de 1300 participants où s’est déroulé un meeting régional ayant regroupé six wilayas: Chlef, Mostaganem, Mascara, Tissemsilt, Tiaret et Relizane hôte de cette rencontre. A Relizane, l’orateur s’est largement inspiré du dernier discours du président pour donner la réplique à ces professionnels de l’indignation et amateurs du chaos: en affirmant notamment que «les aventuristes qui font dans la promotion de la culture de l’oubli, du déni et de la négation ne seront jamais des forces de construction et d’édification. Bien au contraire, ils dissimulent les faucilles du massacre, qu’ils n’hésiteront pas à utiliser pour faire basculer le pays dans l’inconnu».

Aux aigris effarouchés par les réalisations de l’Algérie Mahdjoub Bedda a dit regretter «qu’il y ait encore une infime partie d’Algériens qui refusent de voir les grandes réalisations du pays sous la conduite du président Bouteflika».

Il a ajouté que «nous sommes issus d’une école qui vante le mérite et qui a la culture de la reconnaissance. Cette école a un nom et une adresse: c’est le FLN», a-t-il conclu.