Meilleurs pays africains pour investir : l’Algérie dans le top 5

Meilleurs pays africains pour investir : l’Algérie dans le top 5

Les pays africains présentent un énorme potentiel économique avec des opportunités intéressantes pour les investisseurs et les partenaires.

Cet article qui répertorie les dix PIB les plus élevés d’Afrique (chiffres fournis par Statista) donne une indication claire sur les meilleurs pays africains dans lesquels investir pour favoriser la croissance économique et obtenir des retours sur investissement.

1. Nigéria

Le Nigéria a connu une année remarquable. En 2021, son produit intérieur brut s’est établi à 514 milliards de dollars. Ce qui fait du Nigéria le pays africain au PIB le plus élevé. Selon le Bureau national des statistiques (NBS), celui-ci a augmenté de 4,03 % au troisième trimestre de 2021. Il s’agit du quatrième trimestre consécutif de croissance. Selon Trading Economics, la communication, l’information et les services représentent 10 % du produit total ; l’agriculture, le gaz naturel et le pétrole brut, 11 % ; la construction, l’industrie et les principales exportations, 16 %.

2. Égypte

Un rapport de Reuters indique que l’économie égyptienne a augmenté de 9,8 % au premier trimestre de l’année fiscale 2021-22 qui a débuté en juillet 2021. De plus, l’Égypte (pays de 105 millions d’habitants) possède le deuxième PIB d’Afrique, avec 394 milliards de dollars. Malgré les effets de la pandémie, le PIB de l’Égypte a continué à augmenter en 2021. Le pays possède une économie mixte se basant sur les combustibles fossiles, l’agriculture et le tourisme. Une condition idéale pour les investisseurs.

3. Afrique du Sud

Selon Trading Economics, l’Afrique du Sud est le pays le plus développé d’Afrique et les services représentent 73 % de son PIB. Le PIB de l’Afrique du Sud s’élève, en 2021, à 329,53 milliards de dollars. Par ailleurs, les analyses de Bloomberg indiquent que l’économie sud-africaine pourrait connaître une croissance de 2 % en 2022 et de 2,1 % en 2023. L’Afrique du Sud possède la plus grande bourse du continent, jouit de la stabilité macro-économique et offre des opportunités dans les dépenses des services sociaux.

4. Algérie

Les énergies renouvelables, le tourisme et les réserves de change dont dispose l’Algérie constituent des éléments susceptibles d’attirer les investissements directs étrangers. L’économie du pays repose sur le pétrole et le gaz qui représentent 60 % du budget de l’État. Le PIB de l’Algérie a atteint en 2021, 151,46 milliards de dollars. À la faveur des récentes lois encourageant les investissements étrangers, le pays offre des opportunités commerciales intéressantes aux investisseurs.

5. Maroc

Le Maroc possède la 5e économie du continent africain en termes de PIB. Celui-ci s’élevait à 124 milliards de dollars en 2021. L’agriculture, les investissements, les dépenses publiques et le secteur du logement représentent les principaux facteurs qui déterminent cette croissance. Les données indiquent que la croissance économique du pays atteindra 3,2 % en 2022. Le Maroc applique une politique libérale basée sur la loi de l’offre et de la demande.

6. Kenya

Le Kenya possède l’économie la plus avancée de l’Afrique centrale et orientale. Selon les prévisions de la Banque mondiale, le pays pourrait connaître une croissance de 4,9 % en 2022. Cela grâce à des politiques économiques saines, une bonne gouvernance et des ressources diversifiées. Trading Economics prévoit que le PIB du Kenya pourrait atteindre 107 milliards de dollars en 2022 et 110 milliards de dollars en 2023. Avec une forte demande en biens et en services, une économie résiliente et un environnement commercial favorable, le Kenya incarne un pays idéal pour l’investissement étranger.

7. Éthiopie

Classée deuxième exportateur africain de fleurs et parmi les plus grands producteurs mondiaux de café, l’Éthiopie, pays de 115 millions d’habitants, représente une destination attirante pour les investisseurs. L’économie du pays a enregistré une croissance de 6,1 % entre les exercices de 2019 et 2020. Malgré la guerre en cours dans le pays, le PIB de l’Éthiopie s’établit à 93,97 milliards de dollars. Selon les prévisions de Reuters, l’économie éthiopienne connaîtra une expansion de l’ordre de 8,7 % en 2022.

8. Ghana

Les statistiques de Nairametrics indiquent que l’économie du Ghana a connu une expansion de 3,9 % et une croissance de 6,6 % au troisième trimestre 2021. Il s’agit du taux de croissance du PIB le plus rapide du Ghana depuis l’épidémie de Covid-19. À la fin de l’année 2021, le PIB du pays s’élevait à 74,26 milliards de dollars. Selon un rapport de CNBC Africa, le Ghana vise une économie de 5,8 %. Les principales sources de richesses du Ghana sont le cacao, le pétrole brut et les minéraux.

9. Angola

L’Angola est un pays riche en ressources pétrolières et gazières ainsi qu’en terres agricoles. Le rapport sur les risques et opportunités d’investissement en Angola indique que le pays est le deuxième plus grand producteur de pétrole en Afrique. Le PIB de l’Angola s’élève à 66,49 milliards de dollars. Trading Economics prévoit que le PIB du pays pourrait dépasser les 100 milliards de dollars d’ici la fin de 2022. Le commerce, les transports, le stockage, le BTP et la pêche sont les secteurs qui offrent les opportunités de croissance les plus intéressantes pour les investisseurs.

10. La Côte d’Ivoire

Considérée comme l’une des économies à la croissance la plus rapide du continent africain, la Côte d’Ivoire représente une destination de choix en Afrique occidentale pour les investisseurs. Le PIB de la Côte d’Ivoire a atteint 70,99 milliards de dollars en 2021. Les données de la Banque africaine de développement montrent que le PIB ivoirien pourrait augmenter de 6,5 % en 2022. Les moteurs de cette croissance étant le transport, le BTP, l’agriculture et les produits pétroliers.

Conclusion

Rappelons enfin qu’avant d’engager son argent, l’investisseur doit tenir d’un certain nombre de facteurs, dont les plus importants sont : la nature de l’environnement économique et politique du pays ; les facteurs de croissance et de liquidité et de risque ; l’impôt sur les sociétés, le taux de change, le degré d’inflation…