Le procès de l’ex-directeur de la Résidence d’État de « Moretti », Hamid Melzi se poursuit au niveau du tribunal Sidi M’hamed à Alger. Après Ouyahia et Sellal, c’est au tour du principal mis en cause à répondre aux questions du juge.
L’audience d’hier a été marquée par les déclarations de Hamid Melzi, qui a nié avoir acquis indument des biens. Il a, en effet, affirmé à l’adresse du juge qu’il ne possède aucun bien, même pas une habitation personnelle, mis à part un véhicule qu’il utilisait dans la chasse.
Répondant aux questions du juge concernant les biens et les sociétés qu’il détenait, le prévenu a affirmé « qu’il ne possède aucune société ». Selon lui, « il s’agit de société de ses fils, qui n’ont aucun lien avec son poste ».
Cependant, il déclare qu’il a effectivement « aidé son fils à avoir un crédit pour l’acquisition d’un lot de terrain à Chéraga ». Ensuite, le juge s’est intéressé aux biens détenus par le prévenu, ainsi que ce qu’il compte faire après sa retraite.
À ce propos, Melzi répond qu’il n’a qu’un véhicule qu’il utilisait dans la chasse et qu’il ne possède même pas de maison personnelle. D’ailleurs, il déclare qu’il comptait habiter chez son épouse, qui détient un appartement, après sa retraite.
Audition des fils de Hamid Melzi et de l’ex-DG d’Air Algérie
Lors de l’audience, le juge a également auditionné l’accusé Hamid Melzi dans l’affaire de blanchiment d’argent mise à nu par l’enquête et l’a interrogé au sujet du rapport de ses enfants avec son activité et son poste d’ancien directeur de la résidence d’État depuis 1997.
De leur côté, les fils de l’ex-directeur de la Résidence d’État de « Moretti », Hamid Melzi ont nié avoir bénéficié de l’influence et du poste de leur père dans leurs activités respectives. Les questions du juge ont porté sur l’entreprise « VitaJus » et plusieurs autres investissements en agricultures.
Interrogé dans le cadre de la même affaire, l’ancien directeur général de la compagnie nationale Air Algérie, Bekhouche Allache a répondu aux questions liées à la réalisation du nouveau siège de la compagnie qui avait coûté des pertes en milliards de dinars au Trésor public, en sus du retard accusé sur le terrain.
À des questions sur les détails liés à la récupération du siège social de la compagnie, l’accusé a affirmé avoir réussi, depuis sa désignation, à la tête de la compagnie « à récupérer le siège social et à l’annexer aux biens de l’État, après son exploitation par les privés ».