À l’occasion du soixantième anniversaire de la Fête de la Victoire, le Président Abdelmadjid Tebboune a adressé, ce vendredi 18 mars, un message aux Algériens.
Dans son message à la nation, le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune est revenu sur plusieurs points, dont celui du dossier des réconciliations des mémoires entre l’Algérie et la France.
En effet, le président Tebboune a tenu à rappeler, sur ce point, que l’Algérie est toujours attachée à « son droit » à la restitution des archives de la période coloniale à la France. Il a également réitéré l’attachement à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, mais aussi à connaitre la vérité sur les disparus.
« Nous continuerons, sans relâche, à revendiquer le droit de notre pays à récupérer les archives, à clarifier le sort des disparus durant la glorieuse guerre de libération, à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires ainsi qu’aux autres dossiers liés à cette question », a lancé le chef de l’Etat.
Tebboune contre « les oublis »
Dans son message aux Algériens, le président Tebboune est revenu également sur les crimes « odieux » commis par la France coloniale en Algérie.
« C’est avec détermination que le peuple a affronté les effets de destructions massives et horribles qui témoignent de crimes odieux du colonialisme et qui ne sauraient atteint d’oubli », a-t-il rappelé.
« On ne peut échapper à un traitement responsable, juste et impartial du dossier de la mémoire et de l’histoire dans une atmosphère de franchise et de confiance », a ajouté le président Tebboune.
Un nouveau geste d’apaisement de Macron
Pour le 60e anniversaire de la fête de la victoire de l’Algérie, le président français Emmanuel Macron présidera une cérémonie demain à l’Élysée, avec un souci « d’apaisement » des mémoires.
Selon la présidence française, la cérémonie, qui se tiendra de midi à 13 h 30, réunira des témoins de toutes les mémoires liées à la guerre d’Algérie. Des rapatriés, des harkis, mais aussi le patron des armés Thierry Burckhard marqueront leur présence.
L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a, lui aussi, été invité à la cérémonie, mais sa présence pourrait ne pas avoir lieu en raison de la participation des harkis.