Né en 1920 à Sayada , fils de Abdelkader et de Boudinar Zaza, dès 1945 il est dans la mouvance nationaliste avec Kadi Bencheikh (aîné des frères Bencheikh). Le défunt sy Ahmed habite Diar el Hana, faisant face à chara, une étendue steppique qui borde la ville jusqu’aux confins des’’ hchem faga’’, cette situation offre de la visibilité et des issues de fuite qui font dans son habitation des lieux de choix pour les réunions clandestines. Elles se succèdent chaque nuit, on remarque un nombre impressionnant de bicyclettes des ‘’hachems’’ qui sont nombreux, des gens de Tigditt, y sont également. Il y a Mokhtar Belaskar, Abdelkader Benkedadra , Tria Abdelmalek etc…En 1954, Tria est arrêté, sy Bezaouch passe à la clandestinité pendant 15 jours, mais reconnu et recherché, il prend le maquis en empruntant la voie dite zaatar qui passe par hachem avant d’être intégré dans les maquis du Dahra sous le nom de sy Ahmed puis avec son compagnon Bachir le Hachemi dit Lakjaa (boiteux) ils sont intégrés à l’ALN de 1957 à 1962. Capturé une première fois, ligoté et harnaché d’une lourde radio sur le dos, il réussira à fuir les mains liées et la radio fixée sur son dos, il roule dans les ravins et affronte les accidents du relief par chance il rencontre un groupe de moudjahidine, il est pris en charge, les responsables sont contents de la radio ce butin de guerre, mais on constate que la radio était cassée, et on lui reproche de l’avoir cassée. Capturé une deuxième fois à Ain Kerman (Oued Rhiou) ce jour-là, il était malade affecté de la grippe, Il sera jugé dans un état affaibli, et emprisonné jusqu’à l’indépendance. Sy Ahmed était un homme discret et respectable ; il décédera le 11 novembre 1977 à l’âge de 57 ans dans un accident de la route à côté de Bethioua alors qu’il se trouvait avec son fils Hamidou . Allah yarhmah.
A lire aussi