Après une bonne période d’accalmie, les adjoints de l’éducation nationale menacent de revenir à la charge, si le département de la tutelle ne donne pas une suite favorable concernant leur participation à l’examen professionnel de promotion.
Le département de Nouria Benghebrit risque de faire face, encore une fois, aux actions de protestations des travailleurs. En effet, après la protestation des enseignants contractuels la semaine écoulée, les adjoints de l’éducation menacent aussi d’investir la rue, si la tutelle ne donne pas une suite favorable concernant leur participation à l’examen professionnel de promotion.
Ils appellent la ministre de l’Education à promulguer la licence exceptionnelle pour qu’ils puissent participer à cet examen, qui leur permettra d’être promus au grade d’inspecteur principal et de directeur de collège.
« Nous sommes étonnés quant au silence de la tutelle concernant la promulgation de cette licence au profit des travailleurs du corps de l’administration, sachant qu’ils ouvrent droit à cette promotion selon la loi 12/240 », lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le comité national des inspecteurs de l’éducation, affilié à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF).
Ledit communiqué a souligné la détermination de cette catégorie de travailleurs à aller jusqu’au bout de leur revendication, « en usant de tous leurs droits légitimes », a encore indiqué le même document.
Ladite organisation syndicale a lancé un appel à l’ensemble de ses adhérents, « pour rester mobilisés en vue de rendre considération à la place socioprofessionnelle des inspecteurs de l’éducation nationale », a souligné la même source.
La plate-forme de revendications de cette entité syndicale s’articule autour de plusieurs points.
Il s’agit, entre autres, de la régularisation de la situation des adjoints, ainsi que des adjoints principaux de l’éducation à travers leurs promotions de grades de base à superviseur de l’éducation en laissant le soin au ministère de trouver la meilleure formule, et ce dans le but de mettre fin définitivement au système actuel des grades.
L’organisation a soulevé, également, la nécessité d’annuler le contenu de la circulaire 003 qui concerne le grade de superviseur de l’éducation, et ce en revalorisant l’expérience professionnelle sur la base de 10 ans et de 20 ans afin de prétendre au grade de conseiller de l’éducation.