Après le tweet « va-t-en-guerre » posté mercredi matin par le président américain Donald Trump, la Maison Blanche s’est montrée plus prudente dans l’après-midi, en affirmant qu’ « aucune décision finale (de frappes) n’a été prise »
« Le président tient la Syrie et la Russie pour responsables de cette attaque aux armes chimiques », mais « toutes les options sont sur la table, la décision finale n’a pas été prise », a déclaré sa porte-parole, Sarah Sanders.
Les chefs du Pentagone, Jim Mattis, et de la CIA, Mike Pompeo, se sont rendus à la Maison Blanche mercredi. « L’équipe du président chargée de la sécurité nationale s’est réunie aujourd’hui » pour « évoquer plusieurs options », a précisé Sarah Sanders.
Réagissant au tweet menaçant du président américain, la Russie par la voix de son ambassadeur au Liban, Aleksander Zasypkin a clairement avertit qu’ « En cas de frappe, les missiles seront détruits, de même que les équipements d’où ils ont été lancés ».
Jugeant la situation « très tendue », le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a dit espérer « que toutes les parties vont éviter tout acte qui ne serait en réalité en aucun cas justifié ».
De son coté, la première ministre britannique Theresa May a convoqué pour jeudi une réunion d’urgence de son gouvernement, afin de « discuter de la réponse à apporter aux événements en Syrie », a annoncé une porte-parole mercredi soir.
La Bolivie a demandé la tenue jeudi d’une réunion du Conseil de sécurité sur « l’escalade récente de la rhétorique concernant la Syrie ».