Menacés d’expulsion, les médecins étrangers de nouveau autorisés à travailler en France

Menacés d’expulsion, les médecins étrangers de nouveau autorisés à travailler en France

Ils sont Africains, Algériens, Ukrainiens, Marocains ou brésiliens et sont au nombre de 4 000 à 5 000 à exercer dans les hôpitaux français et tiennent parfois à bout de bras le système de soins en France, risquent, aujourd’hui, de perdre leurs postes de travail et, par conséquent, leur titre de séjour.

La raison ? une nouvelle loi, entrée en vigueur le 1ᵉʳ janvier dernier, qui veut que pour exercer en France, les médecins diplômés hors de l’union européenne doivent avoir réussi à passer les épreuves de vérification des connaissances.

Les médecins à diplôme étranger autorisés à travailler en France pour les prochains mois

Lors de la pandémie du Covid-19, de nombreux médecins étrangers sont venus travailler dans les hôpitaux en France. Et beaucoup étaient menacés de perdre leurs postes de travail et leurs titres de séjour. D’ailleurs, plusieurs ont renoncé à ce poste pour éviter une humiliante expulsion.

Ces médecins ont été très nombreux à rater ce test de vérification des connaissances. Notamment, parce qu’ils travaillent 80 par semaine, ce qui les empêche de préparer ce concours. D’ailleurs, ce dernier accorde un total de 2700 postes pour plus de 20 000 candidats.

Les deux tiers de ces médecins ont donc vu leurs contrats expirés, le 31 décembre dernier. Et depuis, plusieurs chefs de service ont lancé des alertes pour empêcher les hôpitaux en France de se vider de ces praticiens qui sont indispensables pour occuper des spécialités, que les jeunes médecins français rejettent, à savoir : les urgences, la psychiatrie, la gériatrie…

Par ailleurs, pour répondre aux réclamations de ces médecins, le gouvernement français leur a autorisé à poursuivre le travail dans les hôpitaux français, pour les prochains mois.


| À LIRE AUSSI :

>> France : « moi, je veux arrêter l’immigration légale », Éric Zemmour
>> France : 160 marches prévues ce dimanche contre la loi d’immigration