Le consommateur algérien, perdu entre les nombreuses offres des trois opérateurs mobiles, ne badine pas avec la qualité du réseau qui impacte très vite son choix.
Que de chemin parcouru par Djezzy depuis les années 2000 avec la technologie 2G et ensuite la 2.5 qui a permis l’avènement de nouveaux services jusque-là inaccessibles aux Algériens. Le GPRS et l’Edge ont donné lieu à un saut technologique qui a, en effet, changé les habitudes révélant un monde nouveau en terme de communication mais aussi sur le plan professionnel.
Il nous faudra, pourtant, patienter jusqu’au lancement de la 3G+ (HSPA) pour atteindre les débits souhaitables et nécessaires (téléchargement théorique de 42 Mbps) aux besoins de développement de société en service permettant : visiophonie, streaming, P2P, e-commerce, e-banking, etc. “Qu’il s’agisse de Data ou de voix, la couverture, l’accessibilité et la continuité sont les trois principaux critères d’évaluation de la performance d’un réseau mobile”, nous explique Meriem Belkadi, responsable du département performance management au niveau
Djezzy. Rencontrée mardi dernier au siège de l’opérateur sis à Dar El-Beïda, notre interlocutrice exprimera toute la fougue du jeune cadre algérien qui a beaucoup à donner lorsque l’environnement professionnel le lui permet. “Malgré toutes les réalisations, il nous reste de nombreux défis à relever parmi lesquels la qualité du réseau occupe une place prépondérante”, notera-t-elle poursuivant : “Toutes les dispositions sont prises par Djezzy pour s’assurer de la fluidité de façon à ce que nos clients puissent parler, naviguer sur Internet, télécharger sans interruption.” Le leader de la téléphonie mobile en Algérie, qui a quelque peu pris du retard par rapport à ses concurrents pour lancer la 3G, compte énormément sur certains atouts bien connus de lui pour faire la différence. “La qualité du réseau a toujours constitué notre priorité et ça va être le cas pour la 3G”, insiste notre interlocutrice présentant la qualité du réseau comme son “cheval de bataille” dans la féroce course entamée par les trois opérateurs depuis quelques mois.
Le consommateur algérien, perdu quelque part entre les nombreuses offres des trois opérateurs mobiles sans cesse changeantes, ne badine pas, cependant, avec la qualité du réseau qui impacte très vite son choix. “Nous prenons très au sérieux les remarques et autres plaintes de nos clients pour nous améliorer et avancer”, atteste Meriem Belkadi avançant d’autres mécanismes de mesure à commencer par un travail de terrain sans négliger les sondages, etc., c’est d’ailleurs une équipe d’une quarantaine de personnes que Meriem Belkadi met en avant, confortée par les autres départements qui constituent le Secteur Technology pour compléter ainsi la chaîne d’intervention.
Elle insiste : “C’est un travail de veille et de constante présence à tous les niveaux pour optimiser un investissement de taille qui traduit par la suite les prouesses techniques requises en la matière.” Cela signifie pour Djezzy, qui suit un canevas selon les directives du cahier des charges de la 3G, “la multiplication des efforts sur le déploiement réseau pour réaliser la performance en terme de couverture 3G”.
Autrement dit, couvrir le plus grand nombre de wilayas est sans nul doute important pour les trois opérateurs mais encore faut-il le faire de manière efficace et avec le plus grand pourcentage de déploiement. Il est désormais clair que c’est sur ce plan précis que la concurrence va prendre tout son sens…