La position inchangée de l’Algérie pour un règlement politique de la crise libyenne permettant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, a réitéré dimanche à Rome, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Dans son intervention à la Conférence internationale sur la Libye, Messahel a rappelé, la position constante de l’Algérie au règlement de cette crise à travers la solution politique, fondée sur le respect des principes de la souveraineté, de la non-ingérence, de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale de la Libye et de la cohésion de son peuple, devant conduire à l’urgence de la mise en place du gouvernement d’union nationale, basé à Tripoli, pour combler le vide institutionnel en Libye, a précisé la source.
Il a souligné que le terrorisme et ses connexions criminelles se nourrissent et se répandent de l’absence d’un Etat capable, fort et juste, ajoutant que c’est pourquoi il a insisté sur la signature d’un accord politique et l’urgence de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, la seule voie à même de faire face aux défis politiques, économiques et sécuritaires ».
Messahel a également appelé l’ensemble des Libyens à s’approprier la solution politique, et à prendre en main leur destin en transcendant leurs différends et divergences, pour faire valoir l’intérêt suprême du peuple libyen qui aspire à vivre dans la paix, la sécurité et la stabilité ».
En affirmant que les libyens disposent de capacités et ressources y compris des ressources humaines nécessaires, pour régler définitivement le conflit à condition que l’on n’interfère pas dans leurs affaires et que l’on leur dicte pas la marche à suivre.
Il a exhorté la communauté internationale et les Nations-Unies à accompagner ces efforts de reconstruction de l’Etat et d’amélioration des conditions socio-économiques du peuple libyen.
L’Algérie se tient en cette période décisive aux côtés du peuple libyen et aux nouvelles institutions en les accompagnants dans la limite de ses moyens, comme elle l’a déjà fait dans le passé avec les gouvernements de transition précédents, a assuré le ministre.