Ce soir Argentine – Suisse et Belgique – états-Unis
Ils ont tous deux porté leur équipe jusqu’en 8e de finale et y sont maintenant très attendus, par leurs supporters et adversaires : Messi, avec l’Argentine, affronte aujourd’hui la Suisse, tandis que Hazard, avec la Belgique, rencontre les États-Unis. La star de Barcelone occupait jusqu’à samedi le sommet du classement des buteurs avec Neymar et Müller (4 buts).
Mais voilà que la révélation du Mondial brésilien, le Colombien James Rodriguez, en signant un doublé contre l’Uruguay, a grillé la politesse à tout ce beau monde (5 buts). De quoi titiller l’orgueil du quadruple Ballon d’or à Sao Paulo (13h locales, 16h GMT). Sur le papier, l’Albiceleste fait figure de favori. Mais depuis le début de ce Mondial, il n’y a que Messi vraiment au niveau, tirant des mauvais pas et tirant tout court son équipe. Les “Quatre Fantastiques”, quatuor que Messi forme avec Agüero, Di Maria et Higuain, porte bien mal son appellation. Seul Messi dans cette bande mérite les qualificatifs de “super” et “héros”. Dans un match “mata-mata”, comme on dit au Brésil (“à la mort”, à élimination directe), tous les regards seront encore tournés vers “la Pulga”. Et en face, c’est Shaqiri, auteur du 50e triplé de l’histoire d’une Coupe du monde, contre le Honduras, qui porte les espoirs suisses. Mais ce n’était que le Honduras. Le gardien suisse Benaglio sait, lui, ce qui l’attend face à Messi : “Tu peux regarder toutes les vidéos que tu veux, ça ne sert à rien quand il fait quelque chose de différent dans un moment décisif”… Hazard n’a pas marqué au Brésil. Mais la petite merveille de Chelsea est la plaque tournante du jeu, celui qui fait chavirer les défenses, change le tempo de la partie et distille les bons ballons. L’ancien joueur de Lille arrive frais pour son 8e de finale à Brasilia car la Belgique étant qualifiée dès son 2e match, il n’est entré qu’en fin de match à la fin du premier tour contre la Corée du Sud (1-0). Les Diables rouges, sûrs de leur force, sont convaincus de pouvoir passer l’obstacle des États-Unis du coach allemand Jürgen Klinsmann, qui s’est appuyé sur de jeunes joueurs binationaux germano-américains. Si les Belges, qui s’attendent à un combat physique, vont en quarts, ils auront de fortes chances d’y rencontrer l’Argentine. La génération dorée sous les ordres de Marc Wilmots rêve de marcher sur les traces de l’équipe de 1986 qui avait atteint les demi-finales du Mondial cette année-là. L’Argentine d’un certain Maradona avait mis fin à l’aventure. Côté belge, cette année-là au Mondial mexicain, le meneur de jeu, Scifo, fut élu meilleur jeune du tournoi.
Tout irait bien pour les Diables rouges si leur capitaine, Vincent Kompany, n’était pas affecté par une douleur à l’aine qui l’empêche de s’entraîner depuis mercredi. Defour manquera, lui, le duel face aux Américains à Salvador (17h locales, 20h GMT).
Suspendu automatiquement pour un match après son exclusion face à la Corée du Sud, le joueur du FC Porto fait l’objet d’une procédure disciplinaire et pourrait voir sa sanction aggravée par la Fifa.
Programme de la journée
À Sao Paolo à 17h : Argentine – Suisse
À Salvador à 21h : Belgique – USA