Aux quatre coins de la planète, des millions de musulmans célèbrent jeudi le 13 mai la fête l’Aïd al-Fitr , en pleine pandémie de Covid-19, pour la deuxième année consécutive.
En Algérie, le Comité scientifique veut éviter que cette fête familiale n’aggrave la propagation de l’épidémie, alors que le nombre de contaminations s’est accéléré pendant le ramadan.
En effet, les autorités sont inquiètes de l’impact que pourrait avoir l’Aïd sur l’évolution de la pandémie, sachant que cette fête, est l’une des plus importantes du calendrier musulman, est traditionnellement célébrée par des prières à la mosquée, des visites familiales et des achats de vêtements, de cadeaux ou de friandises.
Par conséquent, le Comité scientifique en charge du suivi de l’épidémie du Covid-19 est favorable à la prise des mesures spécifiques à l’occasion.
Nécessité de limiter les visites familiales
Dr Abdelkrim Touahria, membre du Comité scientifique en charge du suivi de l’épidémie de la Covid-19 en Algérie, a appelé la reconduite des mêmes mesures des fêtes de l’Aïd de l’année précédente.
Le spécialiste a déclaré, « Elles consistent à la limitation de la circulation des personnes entre communes et daïra et interdiction de circulation de tous véhicules » a-t-il souligné.
Dans ce sillage, le même intervenant a souligné a mis en avant la nécessité « d’interdire les visites aux cimetières et de limiter les visites familiales, surtout que la situation actuelle est inquiétante après l’apparition des variants indien et britannique en Algérie ».