Il y a une semaine soit le 15 octobre dernier, le meurtre de Lola, une jeune collégienne âgée de 12 ans avait secoué la France entière. Au-delà de la cruauté des actes, le profil de la meurtrière a fait parler, notamment son origine.
Lola a été tuée par une jeune femme d’origines algériennes, nommée Dahbia .B âgée de 24ans. C’est dans une caisse, dans la cour intérieure de sa résidence que le corps inanimé de Lola avait été trouvé.
Dahbia est arrivée en France en 2016, mais depuis déjà quelques mois elle fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français à défaut de titre de séjour.
Grenoble : des tags “anti-immigration” sur les murs de la ville
Depuis l’annonce des tenants et des aboutissants du crime, l’histoire de la petite fille a été utilisée pour illustrer les dérives de l’immigration. En effet, suite à la révélation de la nationalité de la meurtrière, les prises de parole et de positions se multiplient. Les actes anti-immigrations sont de plus en plus nombreux, et les individus n’hésitent plus à exprimer leurs opinions vis-à-vis de ce sujet. Le dernier événement en date : des graffitis anti-immigration à Grenoble.
Dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 octobre, un groupe d’individus auraient inscrit des propos “anti-immigration” sur de nombreux murs de la ville, mais aussi sur la façade du stade des Alpes.
Selon Radio ISA, une radio locale française basée à La Tour-du-Pin, ils étaient environ quinze personnes, portant des capuches et des masques. Sur les murs, ils avaient clairement exprimé leur position en inscrivant des phrases telles que « Lola violée et tuée par l’immigration » ou même “L’immigration a tué Lola 12 ans » sur les murs mais aussi sur de grandes affiches. De plus, une banderole blanche sur laquelle est mentionné “Lola 12 ans est morte de sentiment d’insécurité” a été mise en place au boulevard Jean pain à Grenoble.
Pour l’instant, un agent de la ville s’est chargé du nettoyage, et une enquête est en cours afin de trouver les responsables.
Meurtre de Lola : l’extrême droite prend la parole
Cette affaire était clairement l’occasion idéale pour pointer du doigt l’ensemble de l’immigration en prenant en compte les agissements d’une seule personne. Les prises de positions politiques n’ont pas tardé à voir le jour, et de nombreux représentants ont pris la parole à travers leurs réseaux sociaux.
Sans surprise, Eric Zemmour a clairement rappelé les origines de la meurtrière en publiant un tweet dans lequel il fait clairement le lien entre immigration et criminalité. Il a donc affirmé : “ De nationalité algérienne et en situation irrégulière. C’est officiel : l’assassin de #Lola n’aurait jamais dû croiser sa route. Encore une fois.”
Jordan Bardella, le président de la RN a lui aussi réagi à l’affaire. Selon lui, “la responsabilité de l’Etat est désormais engagée” au vu de la nationalité de la meurtrière.
Enfin, Marine Le Pen a elle aussi donné son avis le jeudi 20 octobre 2021 sur Europe 1 lors d’une entrevue. Quand le sujet de l’immigration et de la difficulté qu’a l’Etat français à gérer les nombreuses OQTF, elle a clairement fait le lien entre l’Algérie et le meurtre de Lola. Pour rappel, la criminelle est de nationalité algérienne, en situation irrégulière.
Marine Le Pen, a exprimé l’envie de “ce qui a été décidé par Madame Borne en Algérie et quel est le niveau de visas que la France s’est engagée à accorder”. Selon elle, au vu des récentes rencontres entre les responsables des deux pays, des questions doivent être soulevées.