Dans le cadre de la lutte contre les risques alimentaires et la protection de la santé des consommateurs, les agents de surveillance et de répression de la fraude de la wilaya de Mila ont démantelé, hier dimanche, un atelier clandestin de production d’épices acidifiantes pour assaisonnement et d’eau de fleur d’oranger. Cet atelier opérait illégalement dans la commune d’Ahmed Rached.
Les agents ont saisi et détruit une quantité importante d’épices périmées et ont transféré le dossier aux autorités judiciaires compétentes.
Bilan des produits saisis
Les produits confisqués incluent :
- 4 368 bouteilles d’épices acidifiantes pour assaisonnement de diverses saveurs, issues de sources inconnues.
- 2 000 bouteilles en plastique non conformes, avec des étiquettes frauduleuses.
- 1 560 boîtes en carton également pourvues d’étiquettes non réglementaires.
- 81 bouteilles d’épices acidifiantes périmées.
- 159 bouteilles d’eau de fleur d’oranger de provenance douteuse.
- 21 000 échantillons d’étiquettes incompatibles avec les normes en vigueur.
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La direction du commerce de la wilaya de Mila a affirmé qu’elle prendra des mesures strictes à l’encontre des contrevenants aux pratiques commerciales légales, en particulier ceux exerçant des activités sans avoir un registre de commerce.
Renforcement des contrôles et lutte contre la fraude
Les départements concernés ont précisé que leurs équipes de surveillance sont recrutées en collaboration avec les services de police et de gendarmerie nationale.
Leur mission est de mettre un terme à toute manipulation portant atteinte à la santé des consommateurs ou à toute tromperie liée à des pratiques frauduleuses menées par certains professionnels cherchant à réaliser des profits rapides, au détriment de l’économie nationale ainsi que de la santé publique.
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Dans ce cadre, les autorités compétentes ont pris des décisions de fermeture administrative à l’encontre des commerces ayant commis des infractions.
Elles ont également instauré un dispositif de contrôle rigoureux pour surveiller les activités des abattoirs, boucheries et restaurants, tout en signalant leurs propriétaires aux autorités judiciaires et aux instances locales compétentes.