Vous ne pouvez pas résister à l’appel du paquet de gâteaux ? Vous vous relevez la nuit pour croquer du chocolat ? Vous êtes incapable de dire « non » à des biscuits apéro ? Pas de panique : ce n’est pas votre faute (enfin presque). Des chercheurs britanniques viennent en effet de découvrir que le grignotage avait – en partie – une origine génétique.
Le gène en question s’appelle FTO. Pour faire simple, lorsqu’il est « activé », la personne a envie d’aliments riches en calories – et son choix se porte le plus souvent sur ceux qui sont gras et sucrés. Pour le vérifier, les scientifiques de l’Imperial College London (Royaume-Uni) ont montré des photos d’aliments à 45 personnes (des hommes européens) tout en scannant leur activité cérébrale à l’aide de techniques d’imagerie high-tech.
Résultat : lorsqu’arrivaient les aliments « doudous » (chocolat, chips…), une activité intense était enregistrée chez les « grignoteurs » au niveau du cortex orbitofrontal, cette partie du cerveau impliquée dans la prise de décisions et le système de récompense. Parallèlement, une analyse ADN a montré que, chez ces personnes, le gène FTO était actif. Bref, on n’y peut rien : nous sommes programmés pour avoir des fringales…
Ouf : il existe quand même quelques astuces pour résister : une huile essentielle anti-grignotage, par exemple, la méditation ou même… l’huile d’olive !