Le Gouvernement français se prépare pour présenter sa nouvelle loi de l’immigration. Cette dernière, qui vise expulser davantage de ressortissants étrangers, dont les Algériens, en situation irrégulière dans le pays, mais aussi à régulariser les travailleurs sans papiers, a fait beaucoup de bruit.
Dans ce sillage, le ministre de l’Intérieur français vient de faire une annonce, qui concerne une nouvelle fois sa future loi d’immigration. En effet, le mardi 13 décembre 2022, Gérald Darmanin a fait part de sa volonté de mettre fin à l’enfermement des mineurs étrangers dans les centres de rétention administrative.
En effet, le ministre de l’Intérieur Français prévoit d’intégrer l’interdiction de mettre les mineurs étrangers, dans les centres de rétention administrative, en vue de leur expulsion, au texte de sa nouvelle loi d’immigration. Notamment une fois que le texte sera voté. Il s’agit de ce qu’a annoncé, lors d’un débat sans vote au Sénat.
Vers l’interdiction de l’enfermement des mineurs étrangers dans les centres de rétention administrative en France
Très souvent interpelé par des associations qui dénoncent des cas d’enfant retenus dans ces centres, Darmanin estime que ces mineurs étrangers, dont les Algériens, n’ont pas à subir ce genre de rétention. Il justifie la mesure par le nombre de « publics » enfermés dans ces établissements en France. En effet, le ministre de l’Intérieur français a fait état de 92% des retenus, disposent un casier judiciaire.
Pour Darmanin, cette mesure intervient pour permettre d’expulser davantage de ressortissants étrangers qui sont sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Notamment ceux qui commettent des actes de délinquances graves. Pour rappel, le mois de novembre dernier, les députés ont voté pour l’augmentation des places au niveau des centres de rétention administrative en France. Il passera ainsi de 1300 à 3000 places d’ici 2027.