L’Algérie est connue pour sa diversité linguistique, avec deux langues officielles : l’arabe et le tamazight, à côté de trois langues étrangères principales, à savoir : le français, l’anglais et l’espagnole. Depuis un moment, le gouvernement algérien multiplie ses efforts pour généraliser l’utilisation de la langue arabe dans les administrations, étant la première langue officielle en Algérie.
Dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de la langue arabe, la ministre de la Culture et des Arts, Dr. Soraya Mouloudji, a envoyé une note ministérielle aux responsables du secteur et aux directeurs des institutions sous tutelle, concernant la généralisation de l’usage de cette langue nationale.
Soraya Mouloudji s’est arrêtée sur l’importance de la généralisation de l’utilisation de la langue nationale dans toutes les correspondances de son département, au niveau national.
En effet, la note ministérielle prévoit la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires en collaboration avec les services administratifs, afin d’assurer la mise en œuvre des instructions du ministre de la Culture et des Arts.
Vers la généralisation de la langue arabe dans plusieurs secteurs
La diversité linguistique en Algérie n’a pas empêché l’usage d’une langue au détriment des autres langues. Depuis longtemps, le français est utilisé comme langue principale dans la majorité des administrations algériennes. Mais le gouvernement algérien travaille, depuis un moment, sur le remplacement de la langue française par la langue arabe, et ce, afin de la rendre première langue utilisée dans les administrations.
Sur les pas du gouvernement, le ministre de la formation et de l’enseignement professionnels, Merabi Yacine avait pris la décision d’interdire l’usage du Français dans son département au mois d’octobre de l’année 2021. Et ce, en adressant aux services appartenant à son département, une note ministérielle pour leur demander de faire de l’arabe l’unique langue du travail et d’enseignement.
« Vous êtes tenus de faire usage de la langue arabe dans le domaine de l’enseignement dispensé au niveau des centres de formation du secteur et dans toutes les correspondances émises par vos services » a indiqué le ministre.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezak Sebgag, avait également interdit l’usage du français, et il a insisté sur la généralisation de la langue arabe. « On a fait que ce qu’il fallait faire. On a juste demandé de faire usage de la langue nationale dans les correspondances officielles. Et c’est ça le fondement et l’origine. Que vous le vouliez ou pas », déclare-t-il le 22 octobre 2021 au micro d’El Bilad
« À l’exception de certains secteurs qui utilise le Français sous prétexte qu’ils traitent des sujets techniques nécessitant l’usage de langues étrangères… Pour ce qui est de notre secteur, on ne risque pas d’avoir ce genre de problème. C’est un secteur qui est géré par des jeunes appartenant à la génération de l’indépendance, donc ils maitrisent tous l’arabe. C’est un acquis pour nous, et ce, afin de valoriser la langue nationale », a conclu Abderezak Sebgag sur l’importance de généralisation de la langue Arabe.