Le PST, l’un des plus vieux partis de l’opposition en Algérie, fait l’objet de poursuites judiciaires engagées par le ministère de l’Intérieur. Le PST est parti ouvertement communiste, né pendant les années 70, et ayant activé dans l’illégalité jusqu’à l’ouverture du champ politique par le pouvoir, suite aux événements d’octobre 1988.
C’est sur la page Facebook du PST, que son président Mahmoud Rechidi, a annoncé que le spectre d’une suspension des activités, ainsi que d’une fermeture des locaux, pèse sur le parti. « Le pouvoir a engagé les poursuites judiciaires en référé pour la suspension provisoire du PST et de toutes ses activités, ainsi que la fermeture de ses locaux », a déclaré le président du parti, Mahmoud Rechidi, sur les réseaux sociaux.
Une procédure attendue
Il est à rappeler que le parti de Madame Zoubida Assoul, l’Union pour le changement et le progrès(UCP), a déclaré, il y a quelques semaines, être l’objet de poursuites judiciaires engagées par le ministère de l’Intérieur, qui estime que le parti évolue dans « une situation illégale ».
Quelques jours après, le PST affirme que lui aussi a reçu un dossier du même ministère. Le ministère de l’Intérieur, via ce dossier, sommait le PST de «mettre en œuvre les procédures organisationnelles statutaires afin de se conformer avec la législation en vigueur relative aux partis politiques».
À l’instar de Zoubida Assoul, qui a répondu au ministère de l’Intérieur, les responsables du PST ont, eux aussi, rejeté ces «accusations». Le PST pour rappel, n’a pas cessé de dénoncer la répression et les arrestations des manifestants et des journalistes pendant les marches hebdomadaires du Hirak. Le PST estime que « cette stratégie du pouvoir… est une fuite en avant face à ses responsabilités politique« .