L’Algérie franchit une nouvelle étape dans l’exploration de ses ressources énergétiques. Ce mercredi, l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) et la société américaine Chevron ont scellé un accord majeur.
L’objectif de cet accord est de réaliser une étude approfondie sur le potentiel des hydrocarbures en offshore algérien. Une initiative qui pourrait redéfinir la carte énergétique du pays.
Signé sous la supervision du ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, cet accord engage les deux parties pour une durée de 24 mois. Présent à la cérémonie, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, ainsi que des cadres du ministère et de Chevron, ont marqué l’importance de ce partenariat.
Alnaft – Chevron : un accord stratégique pour explorer le potentiel offshore algérien
En effet, pour le président d’Alnaft, Mourad Beldjehem, cette étude s’inscrit dans une stratégie plus large. « Il fait partie des efforts de l’agence pour attirer des investissements de qualité et renforcer les capacités techniques dans l’exploration en mer« , a-t-il déclaré.
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Cependant, avec des profondeurs marines complexes, l’offshore algérien représente un défi technique de taille. C’est pourquoi Chevron, l’un des géants mondiaux de l’énergie, a été choisi. À ce propos, M. Beldjehem, souligne : « Chevron possède l’expertise nécessaire pour prospecter dans des conditions aussi exigeantes« .
Par ailleurs, » cet accord traduit notre engagement à soutenir des projets innovants et durables, en phase avec notre vision pour une énergie propre, fiable et abordable » a affirmé le directeur des nouveaux projets mondiaux chez Chevron, Luca Rigo De Righi.
De plus, le président d’Alnaft a précisé que cette étude suit une démarche respectueuse de l’environnement. Cela dit, l’accord traduit l’engagement des deux parties à intégrer des normes environnementales strictes.
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En somme, bien que cet accord ne soit pas le premier de ce genre. Car Alnaft avait déjà accordé un permis de prospection à Sonatrach et à la société italienne Eni en 2021, prolongé jusqu’en août 2025. La collaboration avec Chevron ouvre la voie pour une meilleure exploitation des ressources énergétiques algériennes.
