Mme Aslaoui nous écrit

Mme Aslaoui nous écrit

Monsieur Arezki Metref a consacré sa chronique (Soir d’Algérie du 22 juillet 2018) à «Raconte-Arts» de Tifferdoud.

Ayant honoré l’invitation que M. Metref (un autre et non Arezki) m’avait adressée, j’ai eu le plaisir le 21 juillet de faire de belles rencontres, d’assister à des débats littéraires fort intéressants et revu des amis. Une magnifique journée avec des paysages d’une beauté exceptionnelle. A l’activité-débat «Un livre, un auteur», mon recueil de nouvelles Raison garder (Média-plus 2018) a été présenté par une modératrice, madame Catherine Pinoteau, puis j’ai répondu à toutes les questions du public.

Ma participation a été résumée ainsi par le chroniqueur Arezki Metref : «Leïla Aslaoui avec son  visage de tragédienne et sa voix douce d’héroïne raconte l’humilité avec laquelle elle est venue à la littérature».

J’avoue avoir trouvé le mot «TRAGEDIENNE» fort déplaisant parce qu’il ne me sied pas du tout. A Tifferdoud comme dans ma vie, je n’ai jamais été une actrice cherchant à interpréter un rôle de tragédienne encore moins celui d’une héroïne. Ceux qui me connaissent savent que tout en moi est authentique sans faux-semblants, sans comédie, sans visage de circonstance.

Peut-être que nous n’avons pas le même sens du terme tragédienne, M. Arezki Metref et moi…

Cordialement.

Leïla Aslaoui-Hemmadi

Il ne me serait jamais venu à l’idée d’écrire quoi que ce soit qui puisse porter préjudice à Leïla Aslaoui pour qui j’ai de l’affection et de l’admiration.

En tout bien tout honneur, j’ai dit de son visage qu’il était celui d’une tragédienne, c’est-à-dire qui réunit grandeur, noblesse et douleur digne, et non comédienne. Mais s’il ne lui plaît, je le retire volontiers.

Arezki Metref