Le club sportif amateur du MO Béjaïa semble décidé à réclamer des comptes aux différents présidents qui se sont succédé à la tête de la SSPA MOB dont il est actionnaire majoritaire.
En résumé, les grosses anomalies relevées et dénoncées publiquement désormais, ceux sont cette ardoise de dettes de 26 Milliards cumulée et un trou d’un 1,1 Milliard sans trace de comptabilité. Ainsi, après avoir déposé plainte contre le conseil d’administration de la SSPA/ MOB «pour dilapidation des biens de la société durant l’année 2015» sous la présidence de Boubekeur Ikhelf, le club amateur, représenté par le président Mustazpha Rezki, le premier vice-président Farid Chouchaa et Fateh Bouyemdj en tant que membre du bureau, a organisé un point de presse, hier, pour plus d’informations. Les conférenciers ont en effet précisé que «1,1 milliard de centimes de dépenses n’est pas justifié dans les bilans de cette année civile, c’est-à-dire en 2015, c’est pourquoi nous étions dans l’obligation de recourir à la justice», ont-ils expliqué aux journalistes présents, «d’ailleurs, nous allons à nouveau saisir la justice pour expertiser les comptes de la société depuis sa création en 2010 et nous allons également déposer plainte contre le président Zahir Attia pour détournements des deniers publics», a encore précisé Farid Chouchaa. Ce dernier a également révélé qu’entre fournisseurs, salaires des joueurs et l’emprunt du club amateur pour la SSPA/MOB «les dettes du MOB sont actuellement de l’ordre de 26 milliards de centimes». La situation critique de l’équipe sur le plan sportif a été évoquée : «On a constaté que l’équipe est livrée à elle-même. Les actionnaires ont le devoir de réinvestir le terrain pour rester autour de cette équipe qu’il faudrait accompagner jusqu’au bout», dira le président du CSA, Mustapha Rezki. Les choses bougent donc au sein du club amateur à «l’effet d’assainir la situation financière, et ce, quel que soit le résultat final de notre équipe sur le plan sportif. On est dans l’obligation de repartir sur de nouvelles bases», ont tenu à expliquer les conférenciers.