Mohamed Aissa affirme que l’Algérie a éliminé le terrorisme

Mohamed Aissa affirme que l’Algérie a éliminé le terrorisme
Lynda Louifi

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a indiqué que l’Algérie vit aujourd’hui dans la stabilité et la sécurité après des années difficiles grâce à la réconciliation nationale. Il a souligné le rôle des imams qui ont sacrifié leur vie à l’époque, pour lutter contre le terrorisme et combattre les idéologies de division, et la radicalisation.

A l’occasion de la célébration du 13e anniversaire de l’adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Mohamed Aissa a affirmé que grâce à la réconciliation nationale, « il n’y a plus de radicalisation en Algérie. L’Algérie a pu éliminer toutes les formes de terrorisme ». Il ajoute : « Encore mieux, aujourd’hui, elle exporte son expérience en matière de lutte contre ces phénomènes périlleux aux autres pays du monde frappés par l’insécurité ». M. Aissa a affirmé, en outre, que les efforts sont, à l’heure actuelle, porté sur l’immunisation des jeunes n’ayant pas vécu les années 1990 et qui sont la cible de certaines parties cherchant à semer le sectarisme parmi eux. « La réconciliation nationale, qui a été instauré par la Constitution, n’a pas seulement fait revenir la paix en Algérie, elle permettra aussi aux Algériens de ne pas oublier ce qui s’est passé et de rester très vigilants pour éviter de déstabiliser le pays », a-t-il souligné.

Il a rappelé, dans ce cadre, que l’Algérie a vaincu le terrorisme et contrecarré toute tentative de déstabilisation grâce à « un sursaut spirituel et religieux et grâce au référent national et aux lois de la République qui interdisent la fomentation de la haine, du racisme, des doctrines et de l’atteinte à l’ordre public ». L’Algérie, après avoir lutté contre le terrorisme et tari ses sources, « fait face à certaines parties qui veulent introduire certaines sectes en Algérie afin de répandre les idées de l’idéologie takfiriste », a assuré le ministre. Rappelant que « l’Algérie a initié la Journée internationale du vivre-ensemble en paix », M. Aissa a soutenu que « cette initiative a vu le jour au sein des mosquées et des zaouïas et qu’aucun Etat n’a hésité à l’approuver ». Le ministre a tenu à évoquer le rôle des imams des mosquées durant la tragédie nationale. « 114 imams chouhada ont refusé de s’incliner devant les terroristes.

Ils ont sacrifié leur vie en raison de leur refus de laisser leurs mihrabs et d’émettre des fetwas pour approuver les actions terroristes criminelles. Ils ont refusé de vendre l’Algérie et de trahir nos martyrs algériens », a soutenu le ministre. Le ministre a mis en exergue le rôle des centres culturels qui, selon lui, « doit être complémentaire avec le rôle des mosquées et les programmes de ce centre doivent être en harmonie avec ceux des institutions nationales et de l’Etat ». Par ailleurs, le ministre a fait savoir que le cahier des charges spécifique au hadj et à la omra a été révisé conformément aux lois en vigueur et sera publié au cours de cette semaine.