Les jeunes Mohamed Hamza de Boumerdès et Abderrahim Bourouis de Tlemcen, présentés à l’université de Batna à l’occasion d’une journée de sensibilisation sur les incubateurs, sont deux inventeurs algériens qui mettent leur génie au service d’un indéniable talent.
C’est l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT) qui a présenté mercredi ces deux jeunes gens lors de la signature d’une convention pour la création d’un premier incubateur à l’université Hadj Lakhdar de Batna.
Mohamed Hamza qui est passé par le parc technologique de Sidi Abdallah (Alger), a créé, pour la première fois en Algérie, un système de paiement électronique par internet et au moyen d’un téléphone mobile. Il gère actuellement, moins d’une année après son invention, plus de 15.000 clients du secteur privé.
Le système qu’il a mis au point permet également de régler des achats par internet. Mohamed Hamza nourrit l’ambition de participer à l’élaboration d’un « système commercial sur internet ».
Selon M. Youcef Aklouf, directeur de l’ANPT, ’’au vu du succès obtenu auprès du secteur privé, des partenariats sont en cours de négociations avec les opérateurs du secteur public, en particulier Algérie Poste et Algérie Telecom’’.
Quant à Abdelhamid Bourouis, venu de Tlemcen pour exposer son expérience, il a, à son actif, de nombreuses inventions primées en Algérie et à l’étranger. Il a obtenu sa dernière distinction au Koweït (une médaille d’or au salon des inventions) pour son ’’kamiss intelligent’’. Il s’agit d’un habit doté d’un système de repérage bien dissimulé, pouvant servir à retrouver des malades dont la mémoire est déficiente, ou même des enfants enlevés, explique-t-il.
Dans le palmarès de cet ingénieur à l’esprit très vif et à la dextérité remarquable, qui a démontré son talent en Algérie et en Grande-Bretagne, l’on compte notamment un téléphone capable de donner un diagnostic sur l’état des yeux.
