Changement de modèles, changements de comportements, changement de croyances, changements de convictions, changement de comportements… le monde du travail et de l’emploi se transforme, il entre dans une nouvelle ère ? Étape après étapes, l’individu évolue, se pose des questions, essaye, chute, réussit, souffre, remis et renaît. Tout cela se fait grâce à l’ignorance de décideurs, des syndicats, des patrons prétentieux, des managers égoïstes qui sont les pires ennemis de l’évolution et de la créativité de ce monde.
Ces dirigeants porteurs de non-sens et non de sens. Défenseurs du passé et des acquis, ils jouent de la peur et de la paranoïa vis-à-vis des employés, pour conserver un pouvoir au lieu de construire leur charisme et de s’adapter à ce monde nouveau, qui malgré tout, verra le jour. Inadaptés pour la plupart aux réalités actuelles, enfermés dans leurs certitudes et leurs jeux de pouvoir, ils n’ont pas fait évoluer leurs comportements, leur discours depuis…. Ils ne voient pas, ne comprennent pas, n’entendent pas. Leur pensée est linéaire… droit dans le mur !
Pendant ce temps les travailleurs-femmes hommes-, à cause de cela et dans un environnement défavorable, partagent des peurs, des stress, des douleurs, des faillites avec rarement des joies et du bonheur. L’être est en train de renaître avec de nouveaux comportements et de nouvelles convictions tout comme il arrive à renaître après une grave opération, après un accident, après une rupture douloureuse, après une faillite, lorsqu’il prend conscience de cette traversée, lorsqu’il prend conscience de lui et de son potentiel. C’est ainsi que la mouvance actuelle de l’évolution des mentalités, certaines essayent de comprendre et acceptent de se remettre en cause, d’autres se sclérosent, d’autres meurent à force d’habitude (Si tu fais souvent ce que tu as fais, tu va avoir ce que tu as souvent eu). Ce dicton reflète la situation actuelle. Certains disent qu’il faut se réinventer. Oui mais comment ? Nous sommes dans un contexte qui bloque toute réinvention, toute création.
Se réinventer signifie abandonner des croyances, des comportements et des habitudes pour faire de la place à de nouveaux modèles. Souvent ce sera un changement de contexte qui changera les habitudes. Se réinventer et créer repose donc sur une logique, sur une méthode. À l’heure où les comportements des chômeurs changent et les postes de travail s’émiettent, alors que l’employeur devient un difficile acheteur et établi des ratios entre la valeur émotionnelle du produit, ses insatisfactions présentes et son besoin réel, il est incontournable de réinventer et de recréer une dynamique d’organisation nouvelle dans les rapports offre/demande et contrôle de l’emploi dans son volet recrutement.
L’heure des leaders, des vrais, doit sonner le glas des hommes et femmes de pouvoir, des gestionnaires de procédures, des petits chefs étriqués, des carriéristes égocentrés sur eux-mêmes.
Comment acquérir cette dimension personnelle, celle d’un leader, comment faire évoluer cette conscience de soi, comment développer ces compétences, comment mettre en pratique ?
Tout le monde peut y arriver…question de temps et d’ouverture d’esprit ! Il s’agit d’une mécanique de pensée et de comportements à acquérir avec des exercices très ciblés autour de sujets divers et variés. Cette mécanique existe depuis des siècles. Elle a permis la construction d’empires, de civilisations, d’entreprises importantes. À la tête de tout cela, des leaders, des vrais, avec une vision, des convictions, des comportements plus larges que leur seul ego, des leaders qui possèdent cette mécanique grâce à un apprentissage et aussi du fait d’une dimension personnelle adaptée.
Cette mécanique repose entre autre sur le fonctionnement de la philosophie, matière essentielle qui développe la pensée, structure la vision, élargit la compréhension, donne de la souplesse, permet de comprendre les effets systémiques et assure la créativité. Toutes ces facultés qui permettent de réussir et d’assurer l’accomplissement des planifications stratégiques intelligentes. Voici donc qui arrive, l’heure où de nouveaux leaders vont apparaître, où de nouvelles pensées vont s’exprimer, où le monde va se reconnaître et se rassembler sous de nouvelles croyances.
Si le mouvement vous semble lent, sachez qu’il est de fond et qu’il ne s’arrêtera pas. Regardez bien le monde et tout ce qu’il va se produire dans les mois et les années qui viennent. Les scandales qui éclaboussent les différentes administrations mettent en évidence les trois maux qui rongent la société et l’entraînent vers le déclin : le clientélisme, d’abord ; son corollaire, l’incompétence arrogante, ensuite ; et, à l’origine de ces maux, le communalisme tacticien des carriéristes. Ces travers expliquent pour une très large part les dysfonctionnements de la machine administrative et les déficiences organisationnelles de l’appareil d’Etat.
Le clientélisme est le principal responsable de la gestion médiocre d’un très grand nombre d’organismes publics et parapublics. Précisons ce qu’il faut entendre par « clientélisme » ; il s’agit pour un homme, de chercher à asseoir son pouvoir en attribuant des avantages, des postes, des faveurs à des gens censés se montrer redevables par la suite. De très nombreux cadres dirigeants de notre pays doivent leur nomination à ce calcul politicien ou à de formules chimiques de mensonges. Il serait naïf d’attendre des dirigeants qu’ils fassent totalement abstraction des considérations clientélistes dans l’exercice de leur pouvoir. Ils ne le font pas. Ni ceux d’aujourd’hui ni ceux d’hier ; ni ceux d’ici ni ceux d’ailleurs. Mais le clientélisme a ses limites. Lorsqu’elles sont ignorées des gouvernants, il faut craindre de graves conséquences pour eux-mêmes et pour les structures qu’ils dirigent.
Quand leurs nominés n’ont pas la compétence nécessaire aux responsabilités qui leur sont confiées, quand ils ne possèdent aucune des vertus attendues d’eux dans les fonctions qu’ils exercent, quand ils se mêlent de ce qui ne les concerne pas, quand ils dépassent leurs compétences et attributions en s’ingérant dans les affaires d’autres secteurs ,quand ils prétendent être des intimes d’un haut responsable alors qu’ils n’arrivent même pas à gérer ou éduquer leurs propres enfants, drapés dans l’arrogance empruntée à leurs parrains, non seulement ils ruinent l’intérêt général mais ils discréditent leurs maîtres sans insinuer que tous les dirigeants sont des incompétents – ce serait injuste –, ni que tous ses employés sont pistonnés – ce n’est pas le cas –, l’administration et les structures publiques sont néanmoins peuplées de centaines d’employés, du sommet à la base, recrutés par des dirigeants successifs uniquement sur le critère clientéliste. De même, de nombreux le sont grâce à leur affiliation politique ou à leur affiliation tribale C’est ce qui a vicié et perverti la gouvernance de l’administration avec la complicité silencieuse des structures de contrôle.
Le contrôle de l’emploi n’a jamais été l’objectif des inspections de travail, encore moins les conditions de travail des employés, privés de médecine de travail, de salaires assurant leurs dignité et d’autres facteurs que même les inspecteurs de travail ignorent ou obligés par les circonstances à ignorer.
Quand l’inspection du travail délaisse ses missions et se contente de contrôler l’authenticité des fiches de paie des dossiers d’acquisition de logements sociaux parce que l’inspecteur de Wilaya s’est porté volontaire devant le Wali d’assainir les listes alors que les services de Daïra et de sécurité ne le font pas. L’inspection de travail de Mascara s’est vue attribuée de nouvelles prérogatives que les autres au niveau national ignorent et même le législateur n’y a pas pensé. Alors, est ce que Mascara est en avance et fait-elle l’exception ?
Sans doute de sa relation permanente avec les « grands chefs » : tous les dirigeants, syndicaux, professionnels, prétendent parler au nom de l’intérêt général.
C’est en fait une véritable tromperie sur l’activité réelle des inspections car la représentativité de ces « grands chefs » est très douteuse et leur prétention d’incarner les pauvres travailleurs est illégitime. Où est le droit, où est la vraie protection dans tout cela ?
L’élaboration d’un bilan ou d’un procès-verbal ne signifie pas pour autant la protection sociale. Celle-ci suppose surtout que les droits des travailleurs soient protégés, et que l’intérêt ne puisse pas réduire les individus en esclavage.
L’activité des « grands chefs » se marie volontiers aux bilans des faux experts. Car les grands chefs n’aiment pas le marché ouvert, la concurrence qui menacent leur position dominante. Dirigeants et fonctionnaires se comprennent et s’entraident pour garder le pouvoir. Si le pouvoir est menacé, qu’à cela ne tienne : on invente une super -puissance contrôlée par les chefs intimes, on installe un super –contrôleur. On appellera cela de la « supra -activité ».
Enfin contentons-nous de faire notre travail en laissant aux autres la possibilité de faire leur devoir, car gérer le quotidien et attendre 16h 30 est très facile. Prendre des initiatives, proposer et innover dans son domaine est la meilleure manière de lutter contre l’immobilisme et la monotonie. Ces chefs doivent avoir des comportements plus larges que leur seul ego. Rendons l’âme au corps mourant des DEW.