Mondial 1982 : Maouche enfonce Benchikh et balaye l’histoire « Hagrouni »

Mondial 1982 : Maouche enfonce Benchikh et balaye l’histoire « Hagrouni »

Membre du staff technique de l’équipe d’Algérie lors du Mondia de 1982, Mohamed Maouche explique pourquoi Ali Benchikh n’a joué le moindre match lors du tournoi.

L’une des vedettes du Mouloudia d’Alger dans les années 70 et 80, Ali Benchikh faisait partie du groupe retenu en équipe d’Algérie pour la Coupe du Monde-1982 en Espagne. Seulement, il n’a joué le moindre match, se contentant de voir les matchs de la sélection nationale, respectivement face à l’Allemagne, à l’Autriche et au Chili, à partir du banc des remplaçants.

Plusieurs années sont passées, mais Benchikh n’arrive toujours pas à digérer ça. Selon lui, il avait été lésé par le staff technique de l’EN. 42 ans après, Mohamed Maouche, membre du staff à l’époque, révèle pour quelle raison l’ancien milieu de terrain du Mouloudia n’avait pas été utilisé lors du Mondial espagnol.

« Les entrainements au Mouloudia est une chose, et ceux en équipe d’Algérie est une autre chose. Il n’était pas en mesure pour effectuer un tri-quotidien (3 séances d’entrainement par jour) en sélection », a-t-il révélé, dans une interview accordée pour une chaine de télévision privée.

Et d’ajouter : « J’apprécie beaucoup Ali Benchikh. Certes, parfois, il déraille, mais la plupart du temps, il dit la vérité ». Reste à savoir maintenant si la révélation de Maouche va susciter la réaction de Benchikh, actuellement consultant dans une chaine algérienne sportive privée.

Madjer, Belloumi et Dahleb meilleurs que Mahrez, selon Maouche

Selon l’ancien joueur de l’équipe glorieuse du FLN, le niveau de Riyad Mahrez est loin de certaines stars de l’équipe de 82, entre autres Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi ou encore, Mustapha Dahleb.

« Les joueurs de l’époque étaient meilleurs que Riyad Mahrez oui. Prenez par exemple Lakhdar Belloumi, Rabah Madjer ou Mustapha Dahleb, ils étaient meilleurs que lui parce que le football d’alors et celui d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes. Aujourd’hui, tu joues comme tu le veux, personne ne te touche, personne ne te fait du mal », s’explique-t-il.