Considère comme le maillon faible du système bancaire angérien, le paiement électronique devra faire son entrée dans le paysage monétique du pays, à partir du début du second semestre 2015.
Ce nouveau mode de paiement ne touchera pas toutes les institutions et toutes les entreprises. Selon Mouatassem Boudiaf, directeur de régulation de la monétique, qui s’exprimait ce mercredi sur les ondes de la chaîne III, l’e-paiement sera adopté, dans un premier temps, uniquement par certaines entreprises. Il s’agit de la SEAL, les trois opérateurs de téléphonie mobile, Algérie Télécom ainsi que Air Algérie.
Après la finalisation de l’encadrement réglementaire, en cours d’élaboration, l’invité de la Radio a indiqué que l’administration fiscale, la direction générale des impôts, les douanes algériennes, l’AADL adopteront à leur tour ce nouveau service.
S’agissant de paiement par carte bancaire, il est toujours au stade des balbutiements. On compte aujourd’hui, environ 1 million de cartes de paiement bancaire en circulation, mais qui ne génèrent pas de transactions. Donc d’après le Directeur de régulation, « l’objectif est de passer dans un premier temps par le paiement sur internet qui est un levier important, permettant d’atteindre la massification de la carte de bancaire».
Toutefois, le détenteur préfère utiliser du cash que de payer virtuellement, c’est-à-dire en utilisant la carte magnétique. Le directeur de régulation de la monétique explique cette situation par le manque d’information des citoyens. « Il faut engager des actions de sensibilisation envers les usagers afin de les inciter à recourir au paiement par internet », a-t-il souligné, tout en faisant une promesse de réactiver les 2876 terminaux de paiement électronique (TPE), existant à travers le pays. Le bilan en transaction des terminaux installés étant mitigé, seuls 120 terminaux ont été utilisés pour effectuer des opérations, a-t-il souligné.
Mahmoud Chaal
