Le dossier automobile en Algérie fait la « Une » de tous les médias, et ce depuis le mois d’octobre, ou le Président de la République a donné un grand coup de fouet, en annonçant le feu vert pour l’importation des véhicules de moins de 3 ans. Quelques jours plus tard, le ministère de l’Industrie annonce à son tour la signature d’un accord avec la marque italienne Fiat, pour l’ouverture d’une usine de montage automobile à Oran.
A partir de cela, les bonnes nouvelles se sont enchainées, après des années de gel, le secteur automobile connaît des rebondissements qui font le bonheur du consommateur algérien.
Le ministre de l’Industrie affirme une baisse des prix des véhicules
Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a confirmé que les prix des voitures vont baisser sur le marché algérien avec le démarrage de la fabrication et de l’importation de véhicules. Ce qui conduira à une offre abondante, notamment par une maîtrise des coûts et des marges bénéficiaires.
Le ministre de l’Industrie a donc déclaré, dans un entretien exclusif accordé à l’Algérie Presse Service (APS), concernant les prix, qu’ »en ce qui concerne les véhicules qui entreront sur le marché, nous nous attendons à une baisse des prix« .
| LIRE AUSSI : Industrie automobile – Peugeot et Citroen prochainement en Algérie ?
Il en évoque les raison en affirmant que « plusieurs facteurs, dont l’augmentation significative des prix des véhicules au cours des dernières années. » Mais aussi le manque d’offre sur le marché, qui a entraîné un manque d’offre par rapport à la demande, en plus de la spéculation. En affirmant aussi que le retour de l’approvisionnement sur le marché grâce à l’importation et à la fabrication locale, les prix allaient certainement baisser.
Zeghdar évoque la relance de l’industrie automobile
En outre, Ahmed Zeghdar a révélé qu’au vu de l’absence d’approvisionnements au cours de la période récente, et afin de corriger la situation qui résultait d’une expérience antérieure dans le domaine de la construction automobile, l’État s’est efforcé de relancer une « véritable industrie mécanique ». A travers « la mise en place d’une dynamique des institutions de manutention existantes ». Et en ouvrant la porte aux importations et en accélérant l’approvisionnement du marché « au moindre coût possible et avec le plus grand bénéfice économique possible ».
| LIRE AUSSI : Loi de finances 2023 – mesures essentielles et chiffres clés
Il a souligné que les véhicules qui seront importés ou installés sont « principalement destinés à un large segment, comme les personnes à revenu moyen »
Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar conclut en évoquant « le facteur concurrence », qui selon lui jouera également un rôle dans la baisse des prix. Mais aussi le fait que les prix devraient s’aligner au même niveau que dans le reste du monde.