L’année 2023 s’annonce déjà chargé pour l’industrie automobile, mais aussi pour le marché des véhicules en Algérie. Après l’Italie qui s’apprête à implanter Fiat en Algérie, place désormais au Japon.
Avec son industrie automobile assez avancée, le Japon se dit déjà intéressé par la proposition de l’Algérie en montage de voitures. Une volonté exprimée par le ministre japonais des Affaires étrangères.
Ce dimanche 18 décembre, le premier responsable du secteur de l’industrie en Algérie a reçu le chef de la diplomatie japonaise, Kenji Yamada.
En effet, lors de sa rencontre avec Ahmed Zaghdar, le ministre japonais a exprimé la volonté de son pays à apporter sa contribution au développement d’industrie de véhicules et de voitures en Algérie.
Selon le ministre japonnais, plusieurs constructeurs japonais veulent investir en Algérie, notamment dans les domaines de l’industrie mécanique, particulièrement l’industrie automobile.
La rencontre a été l’occasion d’expliquer le contenu de la nouvelle loi sur l’investissement. Aussi, les réformes engagées par le président Abdelmadjid Tebboune. « L’Algérie attire désormais tous les Etats, dont le Japon », a souligné le ministre Zaghdar à l’issue de l’entretien.
?المرسوم التنفيذي المحدد لشروط وكيفيات ممارسة نشاط وكلاء المركبات الجديدة يصدر في الجريدة الرسمية رقم 76
⬅️⬅️للاطلاع على المرسومين يرجى النقر على الروابط التالية ↙️↙️↙️
بالعربية https://t.co/VpQwQVVto1
بالفرنسيةhttps://t.co/S5WIn7WZrr pic.twitter.com/AarTSuq1bJ— وزارة الصناعة-الجزائر Ministry of Industry (@industry_gov_dz) November 17, 2022
La première voiture importée disponible en 2023 en Algérie
Avec le blocage de l’importation ayant duré plusieurs années, les Algériens attendent l’entrée du premier véhicule importé avec impatience. Dans un entretien accordé il y a une semaine à l’agence officielle, le ministre de l’Industrie avait mis les points sur les « i » sur le sujet.
Selon le premier responsable de l’industrie automobile. La première voiture importée marquera son entrée en Algérie dans quelques mois, soit au début 2023.
« La durée maximale de l’étude du dossier par la commission technique et l’octroi de l’agrément fixée à deux mois. Bien entendu, à partir de la date de l’obtention de l’accusé de réception du dépôt de la demande d’agrément », avait expliqué le ministre.
« Depuis la délivrance de l’agrément, les choses seront entre les mains du concessionnaire pour engager les procédures d’importation », avait-il précisé. En résumé, il faudrait compter environ trois mois après le début d’année, pour voir le premier véhicule importé.
Fiat Algérie, quels seront les modèles fabriqués en 2023 ?
Évoquant, lors de la même interview, le dossier de la nouvelle usine du groupe Fiat, le ministre Zaghdar avait également avancé des détails sur ce point. Selon lui, quatre modèles de véhicules seront construits en Algérie par le constructeur italien d’automobile.
« Cette marque fabriquera quatre modèles de véhicules avec une capacité de production initiale de 60.000 véhicules/an, dès la première année, pour atteindre 90.000 véhicules/an », avait-il souligné.
Dans le même sillage, le ministre Zeghdar annonce de prochaines signatures d’accords avec plusieurs gros constructeurs de véhicules en Algérie.
« Jusqu’à présent, à un accord avec l’un des plus importants groupes de construction automobile du monde, « Stellantis », propriétaire de la marque italienne « FIAT », en attendant la conclusion d’autres accords prochainement », avait-il conclu.