Du nouveau dans l’affaire du décès du ressortissant algérien Mohamed Bendriss à Marseille. Âgé de 27 ans, Mohamed a été tué lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel en France. Ce ressortissant est décédé, dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet dernier, après avoir reçu une balle d’un lanceur de défense, qui l’a atteint au niveau du thorax.
Une enquête a été ouverte, notamment après la découverte, par les médecins, de plusieurs marques sur le corps de la victime, qui caractérisent les tirs de LBD. Un point de départ sur lequel les investigations se basent pour déterminer l’auteur de ces tirs.
Affaire du décès de Mohamed Bendriss en France : de nouvelles images contredisent la version policière
Les investigations dans cette affaire ont permis d’arrêter cinq suspects, dont deux ont été libérés. En revanche, le dossier de l’assassinat de Mohamed Bendriss connaît un nouveau rebondissement. Une vidéo, filmée par un témoin, révélée par les médias français Média Part et Libération, montre des images qui contredisent la version policière de ces faits.
La vidéo, prise depuis l’une des fenêtres qui donnent sur la rue de Rome, où se sont déroulés les événements, comble les vides laissés par les vidéos des caméras de surveillance de la ville. Grâce à cette séquence de quelques secondes, on voit l’Algérien sur son scooter qui arrête de poursuivre Nabil B, poursuivi pour vol de chaussure, quelques instants plutôt.
Mohamed Bendriss s’effondre devant l’appartement de sa mère
En effet, alors que Nabil B lâche son sac contenant les chaussures volées. Mohamed Bendriss croise les éléments de RAID. Ce dernier ne représente aucune menace pour les policiers et circule sur l’autre côté de la route. La vidéo laisse entendre au moins cinq dénotations au moment des faits.
Par ailleurs, après la première dénotation, Mohamed poursuit sa route jusqu’à s’effondrer devant l’appartement de sa maman. Transporté à l’hôpital de la Timone, son décès a été prononcé à 2 h 05. L’autopsie effectuée sur le corps de la victime aurait conclu une mort provoquée par un choc auprès du cœur. Parmi l’une des marques du LBD laissées sur le corps de Mohamed, l’une se trouve au niveau de son thorax, potentiellement responsable de l’arrêt cardiovasculaire.
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