La quatrième vague est sur toutes les lèvres. Alors que plusieurs spécialistes mettent en garde contre son arrivée, d’autres affirment qu’on est en plein dedans.
Le professeur Kamel Senhadji, président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, a préféré de se pencher sur la campagne vaccinale et sur la réticence des citoyens au vaccin, seule issue de secours et unique porte de sortie pour échapper à la pandémie, estime le spécialiste.
Selon le Pr Senhadji, la réticence des Algériens à la vaccination est loin d’être logique. Il affirme qu’au lieu de craindre la maladie, les citoyens fuient le remède. En effet, intervenant dans une émission sur l’ENTV, le spécialiste affirme qu’il déplore « la crainte du vaccin affichée par les Algériens et non contre un virus mortel ».
Le médecin commet même une comparaison simple entre le danger de la covid-19 et celui du vaccin : « le virus porte en lui de 50 % de probabilités de tuer et 50 % de ne pas tuer », affirme-t-il en ajoutant « que le vaccin est à 100 % pas nocif, et s’il ne fait pas de bien alors il ne fera pas de mal non plus ».
Vaccination anti-covid en Algérie : « personne n’en est mort »
Le Pr Senhadji regrette que 13 millions de doses de vaccin anti-covid risquent la péremption, alors que le pays est aux portes d’une quatrième vague.
Le même intervenant a également indiqué que, selon les données dont il dispose et celle enregistrées chaque semaine par la cellule de veille, chargée du suivi de la vaccination, aucun symptôme grave menant au décès n’a été enregistré en Algérie.
Après l’injection du vaccin, de légers effets indésirables peuvent toutefois se manifester, confie le Pr Senhadji. Ces effets peuvent aller d’une douleur à l’emplacement où la piqûre a été faite jusqu’à une fièvre légère.
Le spécialiste n’a pas manqué d’inviter les citoyens à aller se faire vacciner, et à ne pas croire les rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux. Ces rumeurs tentent de remettre en cause l’efficacité des vaccins et la fiabilité de nos médecins, alerte le Pr Senhadji.