Vendues à la criée par des jeunes enfants, dont certains disposent de petits chariots qu’ils trimbalent d’un coin à l’ autre , et d’autres qui se sont fixés au sein des rues commerçantes, les figues de barbarie semblent être très prisées par les Mostaganémois qui les préfèrent bien mures et souvent épluchées par les vendeurs . Ces fruits sauvages sont cédés à 10 dinars l’unité. Certains revendeurs préfèrent les commercialiser au sein des sachets de 12 pièces au prix de 100 dinars. Ce procédé parait attirer davantage de clients cherchant à déguster ce fruit de saison si délicieux. En effet, le commerce de ces fruits d’été reste un créneau fort porteur pour des dizaines de jeunes juteux, désireux gagner de l’argent sans trop d’investissement. Ces derniers, se rendent en zone rurale, où les figuiers de barbarie pullulent et cueillent de bon matin à l’aide de longs roseaux les fruits dont ils éliminent les fines épines avec de la paille à froisser sur le pourtour des fruits. Malheureusement, le marché n’a pu échapper aux affairistes véreux qui se sont introduits à travers les circuits de la commercialisation de ce fruit, juste pour spéculer sur son prix, qui a atteint en certains lieux de la ville, les 15 dinars. Ces derniers se présentent tôt le matin, aux alentours des marchés publics et raflent les cageots disponibles, engagent des gosses pour la revente des fruits à l’unité au sein des zones urbaines au prix qu’ils fixent.
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