Lors de la session ordinaire d’été de l’APW tenue récemment, les élus ont souligné les efforts de l’Etat et des autorités locales dans le domaine de la santé qui est dans une situation qualifiée par les élus du peuple de catastrophique.
Une élue a posé le problème de la permanence des médecins spécialistes. «Le problème est crucial. A titre d’exemple, dans les services de gynécologie et cardiologie, les malades ne sont plus pris en charge après un certain horaire. Ils sont orientés vers les hôpitaux de Aïn-Defla et Blida». Un autre élu aborda un problème qui a été dénoncé à maintes reprises lors de la présentation du dossier santé en session plénière de l’APW. Il dira : «Même quand le gynécologue est présent, la malade n’est pas admise à l’hôpital. Elle est orientée vers un établissement hospitalier privé. Il raconta le calvaire vécu par un mari puis ajouta que celui qui ne connaît personne dans l’établissement hospitalier public 240 lits ou n’a pas les moyens de se soigner chez le privé est appelé à mourir».
Le nouveau directeur de la santé et de la population a précisé qu’il n’y a eu qu’un seul malade transféré hors wilaya car cette nuit là le médecin spécialiste qui devait assurer la permanence était en congé de maladie de quatre jours. Tous les problèmes sont recensés. «Nous les maîtrisons d’une manière parfaite». Ils sont déjà pris en charge et seront solutionnés dans le court terme.
Dans son intervention, le wali a reconnu que le secteur se caractérise par une mauvaise gestion. Il existe une désorganisation. «Pour avoir un rendez-vous au service oncologie, c’est le parcours du combattant. Ces derniers temps, j’ai constaté une légère amélioration mais je ne suis pas satisfait ».