Avec tous les atouts économiques, et les richesses naturelles qu’elle possède, la wilaya de Mostaganem peut devenir une nouvelle zone économique spéciale ‘’ZES’’ qui bénéficiera de lois économiques qui sont plus généreuses et plus avantageuses pour inciter les opérateurs économiques, à investir de plus en plus, créer de l’emploi et surtout la création de nouvelles sources de recettes en dinars et en devises avec l’encouragement du secteur de l’exportation pour assurer un autofinancement à la wilaya , pour contourner la crise financière et préparer Mostaganem à l’après pétrole.
Une telle gestion pratiquée dans la majorité des pays qui offre une combinaison d’incitations fiscales, de droits de douanes favorables, et réglementations limitées, attire non seulement les investisseurs étrangers, mais également les investissements locaux par l’assurance d’une bonne foi. Ce cas n’est pas valable pour Mostaganem seulement mais pourra être instauré à travers une dizaine de wilayas du pays qui présentent des potentialités économiques énormes. En effet, l’Algérie a une superficie de 2,382 millions km² alors que la population n‘occupe que 8% du territoire, ce qui fait que 92% du territoire est vide, la souveraineté d’un pays doit avoir comme levier une souveraineté économique surtout alimentaire, qui veut dire avoir sur sa table ce que notre terre produit. Nous avons un pays tellement grand que chaque wilaya pourra se doter de sa propre zone franche, La wilaya de Mostaganem pourra porter ce flambeau et devenir une wilaya pilote dans ce domaine, pour ainsi dire que tout le territoire de la wilaya deviendra une zone économique spéciale avec zone franche et non juste une région de la wilaya, Monsieur Le wali Temmar par son dynamisme et sa rigueur pourra bien mener ce projet ambitieux à son terme. Notre économie repose presque totalement sur une énergie fossile (pétrole+gaz) or les recettes pétrolières ne sont pas une science exacte mais repose en complément sur des calculs de probabilités vu la fluctuation des prix et les quotas de l’OPEP, afin de faire face à ce problème, il faudrait diversifier notre économie pour créer un environnement propice à la création d’entreprise comme le font à titre d’exemple la Chine ou les Emiraties Arabes Unis par la création de zones économiques spéciales avec zone franche incluse, le monde compte environ 4 300 Zones économiques spéciales. La ville de Shenzhen (Chine) était un petit village dans les années 80, en 20 ans il est passé à 10 millions d’habitants avec une superficie de 2 050 km2, la wilaya de Mostaganem est un peu plus grande 2 269 km2, Shenzhen a attiré des milliers d’investisseurs étrangers en ayant opté pour le modèle de ZES, ce qui marche ailleurs pourquoi ne marcherait-il pas chez nous ?
Une zone franche est une zone géographique d’un territoire dont le développement de l’activité économique a été jugé prioritaire par les autorités. Le principe des zones franches est qu’elles offrent des avantages fiscaux (exonération de TVA, exonération d’impôt sur les bénéfices ou les plus-values, etc.) et des exonérations de droits de douanes à l’import comme à l’export. Le nouvel atout de l’Algérie sera à mon avis les zones franches la zone franche RAK (émirats arabes unis) a pu attiré 5000 entreprises en 10 ans donc une moyenne de 500 entreprises par an. Grâce à des formalités administratives réduites au minimum, les investisseurs peuvent établir leur entreprise et la rendre opérationnelle dans un délai de quelques jours seulement, Des solutions sur mesure très appréciées sont également proposées aux sociétés ayant besoin d’un permis d’exercice afin de distribuer des produits, ou aux entreprises à la recherche de services de conseils, l’examen des lois et règlements visant à le rendre plus attrayant pour les investisseurs étrangers. En outre l’Algérie a un emplacement stratégique porte de l’Europe et de l’Afrique, pourra créer un environnement libre d’impôts, des lois autorisant la propriété étrangère à 100% et le rapatriement du capital et des bénéfices à 100%, la réussite de ces zones, comme le contrôle intégral du capital sans partenaire local, l’absence de taxes sur les importations et exportations, une totale liberté de mouvement et de rapatriement des capitaux. Dire que l’Etat algérien s’occupe de faire le plein d’essence à son parc automobile par le biais de Naftal, l’Etat est si grand et si important pour détenir une très grande station d’essence, chose qui pourra se faire par des raffineries privées qui elles peuvent s’occuper de la distribution de cette énergie et l’Etat aura la prérogative et propriétaire de son sous sol comme le prévoit clairement notre constitution, SONATRACH se dédiera exclusivement à la recherche ,extraction et vente de brut , SONATRACH ne veut pas dire société nationale de transport et de commercialisation des hydrocarbures
Dire qu’en 2016 l’Algérie importe 1,4 milliard de $ de lait comme l’a dit Monsieur Le Premier ministre Sellal dans l’une de ses dernières sorties il a dit lui-même que c’est une chose aberrante, or avec cette énorme somme notre pays pourra s’acheter 1 million de têtes des meilleures races de vaches (Holstein) une vache de cette race coute entre 1200 et 1500€ avec une production de 35 à 45/L jour sans compter la mise à bas 9 mois plus tard d’1 million de veaux et de génisses, vous allez me demander comment gérer tout cela et bien la Russie est passée par là ,en faisant appel à des cowboys(US Farmers) pour former 1 millier d’éleveurs russes, chose qui pourra se faire dans la zone de Bordjia de Mostaganem puisque celle-ci va devenir un grand bassin laitier avec une coopération américaine car la formation c’est la base de toute réussite dans ce cas de figure, Monsieur le wali Temmar wali de Mostaganem suit ce projet de très près puisque celle-ci va devenir un grand bassin laitier avec une coopération américaine. Les mesures incitatives des zones économiques spéciales : Les zones économiques spéciales (ZES) sont des zones bénéficiant d’une règlementation économique spécifique, différente du reste du pays, dans le but d’attirer des entreprises et investisseurs étrangers, L’implantation d’une activité dans une ZES implique généralement différents avantages fiscaux. Ces mesures incitatives sont le plus souvent des réductions fiscales (par exemple création d’une zone franche sans taxes ni droits de douane). Une Zone économique spéciale a pour but d’attirer les investissements étrangers, la création d’emplois et surtout l’amélioration de la technologie et de la gestion.