Nul besoin de s’enfoncer dans la religion musulmane et nos traditions et coutumes pour savoir que la propreté de nos quartiers et nos ruelles est un devoir de tout musulman et un acte de civisme.
Beaucoup d’exemples et des questions nous interpellent à chercher le fond de ce mal, mais limitons-nous plutôt aux faits que nombreux sont ceux qui ne réagissent pas, comme s’ils avaient perdus la valeur d’exister où ils se sont habitués à vivre dans la saleté.
Les partisans du moindre effort se plaignent toujours des autorités qui les tarabustent à longueur d’année de bien vouloir nettoyer auprès de leur pas de maison, mais ces derniers se défendent avec fermeté pour dire que cette tache ne leur incombe pas et c’est aux autres de le faire car ils sont propres de naissance et que selon eux les propres ne se lavent jamais et que ceci relève du rôle des pouvoirs publics et plus précisément des collectivités locales. Mais malheureusement c’est leur culture Allah Ghaleb!
C’est honteux, frustrant et désolant de voir que ces rurbains puissent avoir une telle culture et que notre pays après plus d’un demi siècle d’indépendance et des caisses pleines à craquer, ne puisse pas jusqu’à l’heure actuelle trouver une solution radicale et adéquate à ce problème très grave qui est le manque d’hygiène qui asphyxie nos villes par ces décharges à ciel ouvert dans toutes les villes d’Algérie sans exception et même la capitale Alger qui jadis était surnommée « Alger la blanche » soit noircit par la pollution. Mais qui peut-on incriminer dans ce cas : le peuple ou l’Etat ? Nous dirons que les deux sont coupables en même temps à savoir que le peuple l’est par son incivisme et son laxisme qui vu sa maturité, est responsable et ne pourra être plus discipliné que par un Etat fort usant de toute son autorité sur les récalcitrants.
Par ailleurs, l’Etat ayant tout le pouvoir de décisions pourrait au lieu de dépenser des sommes colossales pour ramener des stars qui ne sont d’aucune utilité publique investir une part de cet argent pour doter les A.P.C de matériels de dernière génération et valorisé l’éboueur en le rémunérant en conséquence car ce métier est avilissant comme cela se fait dans les pays occidentaux où l’éboueur est le mieux rémunéré et étant motivé financièrement pourra faire un travail de qualité tout en n’oubliant pas de procéder à des campagnes de sensibilisation et par la même sanctionner tout contrevenant à l’exemple de la Turquie qui lorsque Ordogan prit le pouvoir commença tout d’abord par nettoyer les villes turques en priorité et c’est ce que nous devons faire en premier car dans l’état actuel de nos villes, nous ne sommes pas prêts de recevoir des touristes de sitôt.