Depuis mars 2020, l’Algérie mais aussi le monde entier vit avec une pandémie du Coronavirus qui a bouleversé la vie de tous. Pour ralentir la propagation du virus en 2020, beaucoup de pays ont pris le parti de réduire la trafic aérien, maritime et routier, voire de fermer les frontières, ce qui a été le cas de l’Algérie, qui a pris la décision de fermer momentanément les frontières du pays en mars 2020. Plus d’une année après cette décision, en juin 2021, le gouvernement algérien décide de rouvrir les frontières mais partiellement. En effet, le trafic aérien a donc repris mais avec un programme de vols très réduit. Le gouvernement algérien rouvre les frontières maritimes en octobre 2021 toujours partiellement avec seulement deux traversées par semaine.
Depuis la fin mars 2022, les voyageurs algériens et surtout les algériens installés à l’étranger, soufflent enfin, et ce car le ministère des Transports a annoncé une augmentation du nombre de vols, le programme d’Air Algérie a été enrichi de 64 vols supplémentaires. A côté de cela rien n’a encore été annoncé concernant une éventuelle augmentation des traversées maritimes.
Moundji répond au sujet de l’ouverture totale des frontières
Il y’a quelques jours Abdeloua Yagoubi a fait savoir que le programme de dessertes de la compagnie Algérie Ferries couvrira la totalité des ports algériens. « Nous avons pris connaissance d’un programme de traversées qui couvre tous les ports algériens » a déclaré le député dans sa publication Facebook.
Le ministre des transports, Abdallah Moundji interrogé par les députés, ce jeudi 14 avril 2022, a évoqué l’ouverture des frontières en disant qu’il ne souhaite pas intervenir dans le travail des scientifiques et les spécialistes concernant la pandémie du Coronavirus, en appuyant sur le fait qu’aucun spécialiste dans le monde ne peut encore affirmer que la pandémie du Coronavirus est derrière nous, car la Covid-19est toujours présente, ce dernier dit qu’il est vrai que pour le moment la situation est maitrisée mais le virus est toujours là.
Le ministre des transports affirme aussi que son département étudie la possibilité d’alléger encore les mesures concernant le transport, mais que la décision finale revient toujours aux hautes autorités publiques.