La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a annoncé, hier depuis Sidi Bel-Abbès, la mise en place d’un plan pour préserver la famille algérienne et lutter efficacement contre les assassinats et les rapts d’enfants. « Il est inadmissible de voir nos enfants assassinés et kidnappés », a-t-elle soutenu précisant que son département œuvre dans ce sens avec tous les acteurs concernés, notamment les services de sécurité, la santé et la justice. Mounia Meslem a souligné également les priorités de son département visant notamment la protection de la femme, l’égalité des sexes et le rôle de la femme rurale.
S’agissant des actions de solidarité, la ministre a indiqué que le problème de financement ne se pose point et le ministère ne cesse d’être plus proche des démunis à travers le pays. Meslem a insisté sur la nécessité de cerner la situation de la femme face aux défis du monde en tant qu’acteur économique, d’une part, et en tant que constructrice de la société, d’autre part. La ministre, qui a prononcé un discours inaugural à l’occasion de la journée d’étude sur la femme rurale et son rôle dans le développement économique qu’a abritée la maison de la Culture Kateb-Yacine, a rappelé que cette frange de la population constitue un support incontournable pour le pays. L’oratrice a reconnu que la femme rurale a été lésée pendant des années et qu’aujourd’hui, celle-ci investit en créant son entreprise grâce aux différents dispositifs de financement.
« Toutes ces aides lui ont permis de se faire une place dans l’économie locale, régionale et nationale, et ce, depuis la mise en place de la politique visant à encourager la femme algérienne, notamment rurale, pour qu’elle parvienne à devenir un acteur indispensable pour l’évolution de son statut et l’amélioration de l’économie », a-t-elle estimé. Elle ajoutera que son département a jugé utile de créer des espaces commerciaux au profit de ces femmes pour exposer et vendre leurs produits.L’accent a été également mis sur la nécessité d’encourager les femmes diplômées et d’accorder plus de facilités à celles porteuses de projets, avant de s’étaler sur les différents axes du plan d’action 2015-2019. La représentante du gouvernement a souligné que les communes pilotes à travers le pays ont enregistré des résultats satisfaisants, estimant que les femmes rurales deviennent de puissants vecteurs du changement. Les activités menées notamment dans le domaine agricole participent de manière considérable à l’économie rurale. Lors de sa visite, la ministre a inauguré le centre psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux dans la localité de Sfisef (30 km à l’est de Sidi Bel-Abbès), avant d’entamer des visites au centre Niama des enfants handicapés mentaux, à l’école des sourds-muets, la maison des personnes âgées…