Après le clash Ali Benflis/animatrice de l’ENTV, c’est au tour du candidat Moussa Touati de s’emporter face à la journaliste d’Ennahar qui intervient lors des débats diffusés sur la chaîne publique. Alors que la journaliste demande à M. Touati, « Vous avez dénoncé l’argent sale qui aurait été utilisé par les supporters du candidat Bouteflika, auriez-vous employé le même qualificatif si ces même gens vous avaient soutenu ? », ce dernier s’énerve et répond à son interlocutrice : « Arrêtez maintenant, vous d’Ennahar, vous attaquez tout azimut. Vous n’êtes pas ici pour me faire un procès. Vous n’avez pas vécu avec moi, je suis le produit de l’école des enfants de martyrs, osez-vous toucher à la dignité des enfants de chouhadas ?! »
À une autre interrogation de la même journaliste qui dit se baser sur des «informations crédibles » en évoquant des sources comme, un médecin qui a opéré le bras de Moussa Touati et des « informations sur des sites internet », le candidat à la présidentielle du 17 avril prochain, répond encore une fois avec colère : « Allez vérifier vos infos, je vous parle à vous, pas au mur !».
Ensuite, Moussa Touati s’adresse une autre fois à cette journaliste en la pointant du doigt et en lui disant : « Vous voulez salir les gens pour faire plaisir à vos maîtres » avant d’ajouter : « Restez tranquille et restez à votre place ! ».
Face à ces accusations, la journaliste d’Ennahar, répond : « Je pose la question que je veux ». Mais Moussa Touati ne s’arrête pas là, puisqu’il lance : « Pourquoi me parlez-vous de mon opération au bras, c’est ma vie privée. Si vous avez une accusation précise, allez devant la justice ! Soyez polie et éduquée d’abord, professionnelle, laissez les gens respecter les médias ! C’est ce que vous avez appris à l’université !? Parler ainsi ? Qui vous a demandé de me « piquer » comme ça ?! ».
Enfin, alors que les rôles se sont inversés et que c’est le candidat qui s’est mis à interroger la journaliste, cette dernière a continué à parler en répondant à Moussa Touati : « J’ai le droit de vous poser les questions, ces commentaires sont hors de propos ».