Le Ministère de la Santé est revenu sur la lutte contre les maladies virales transmises par le moustique tigre, et ce, en dévoilant le dispositif de surveillance mis en place à cet effet.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 18 juillet, le département du Ministre Abderrahmane Benbouzid a est revenu sur la présence du moustique tigre en Algérie. Et a dévoilé le dispositif de surveillance mis en place pour lutter contre les maladies qu’il transmet.
Le ministère de la Santé a expliqué que « la présence du moustique tigre en Algérie ne signifie pas la présence automatique de maladies qu’il peut véhiculer ». Rajoutant le fait que « la dengue, le chikungunya et le zika ne sont pas présents dans notre pays ». Ainsi, le Ministère a souligné qu’ « il n’y a aucune raison de parler d’alerte à ce stade ».
Par ailleurs, le même communiqué a rappelé que « ce moustique est présent en Algérie depuis 2010 et qu’il vit dans des eaux stagnantes et dans les zones urbaines et semi-urbaines ». Notant son caractère agressif et le fait qu’ « il pique pendant la journée, surtout à l’aube, et souvent à l’extérieur des maisons entre mai et novembre ».
Moustique tigre en Algérie : quel est le dispositif de surveillance mis en place ?
Le communiqué du département du Ministre Benbouzid a révélé que le dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses transmis par le moustique tigre est actif du 1er mai au 30 novembre.
D’après la même source, « ce dispositif prévoit des mesures permettant la surveillance et visant à empêcher l’apparition de cas locaux ». Et ce, à travers « la détection précoce des cas importés, le suivi de l’évolution de moustiques invasifs ». Ainsi que « la mise en œuvre de manière rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes ».
Le dispositif du Ministère de la Santé se construit suivant trois principaux axes. D’abord, « la surveillance entomologique qui vise la détection de la présence du moustique tigre et sa surveillance afin de ralentir la progression de son implantation géographique et de baisser la densité de sa population ».
Ensuite, « la surveillance épidémiologique pour détecter, de manière précoce, et signaler, sans délai, les cas suspects importés ainsi que les cas confirmés par le laboratoire ». Enfin, « la lutte anti-vectorielle à travers la démoustication et la mobilisation sociale ».
Le Ministère de la Santé a aussi préconisé « l’adoption des mesures de protection habituelles contre les moustiques ». Notamment la consultation d’un médecin en cas de signes évocateurs. Ainsi que la suppression des eaux stagnantes qui favorisent sa reproduction.