Cette année n’a pas été synonyme de régale pour toutes les familles, bien que nombre d’entre elles n’ont que cette occasion pour se permettre des plats gâtés à base de viande.
Des dizaines de familles ont été contraintes de jeter de grosses parties de leur mouton et quelques unes les carcasses toutes entières.
La viande de moutons égorgés le jour de l’Aïd qui a commencé à prendre la couleur verte tout en dégageant une odeur fétide.
Ce cas est signalé un peu partout dans le pays : Constantine, Oran,Bouira,Alger ,Tizi Ouzou,Tlemcen,à se fier aux messages posté sur facebook dont les auteurs ont eux même fait le constat de cette vérification putrescente de la viande,alors que des dizaines de cas de putréfaction ont été enregistrés à Alger.
De son côté, le président de l’Apoce, Mustapha Zebdi, affirme que des dizaines de cas de putréfaction ont été enregistrés à Alger avant que le «phénomène» n’affecte d’autres régions. «La putréfaction a touché plusieurs régions à l’échelle nationale. Nous avons été contactés par des centaines de familles à Alger, Constantine et dans la région de l’Oranie», précise-t-il.
«Nous avons enregistré un cas où les cinq moutons d’une grande famille ont connu une putréfaction dès le premier jour de l’Aïd. Il s’agit d’une putréfaction accélérée. Elle commence par les parties pleines, à savoir les muscles, telles que les cuisses de l’ovin. A Dar El Beida à l’est d’Alger, nous avons enregistré un cas de pourrissement qui s’est propagé de l’intérieur de la carcasse vers l’extérieur».
En revanche, les experts parlent de moutons qui ont été injectés par des corticoïdes ou carrément d’oestrogènes.Il reste à signaler que seule l’analyse toxicologique dont le résultat sortira dans quelques jours déterminera la cause de la putréfaction.