Comme chaque année, dès l’approche de l’Aid Al Adha, les citoyens algériens se préparent pour cette fête religieuse, notamment en achetant un mouton pour le sacrifice.
Pour cette année 2022, les prix des moutons ont flambé. En effet, selon Hazab Benchohra, le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), cette augmentation des prix des moutons n’est pas surprenante, puisque les prix de la viande rouge ont connu une importante hausse depuis le mois du Ramadan, ce n’est donc qu’une continuité.
Et selon M. Mustapha Zebdi, le président de l’association de protection du consommateur (APOCE), cette hausse est due au fait que les éleveurs ne se déplacent pas dans les grandes villes pour vendre les moutons, car ils n’en ont pas les moyens nécessaires. C’est là où les intermédiaires interviennent pour effectuer leurs opérations commerciales en vendant les moutons aux citoyens à des prix très élevés.
Hazab Benchohra affirme également que l’idéal est que l’État intervienne pour surveiller ces intermédiaires et contrôler le commerce de l’aliment de bétail.
À cet effet, les prix actuels des moutons sur le marché sont élevés et selon un éleveur de moutons de la Wilaya d’Ain Defla, le prix de la brebis varie entre 35 000 et 45 000 Da, tandis que les prix de l’agneau se situe entre 30 000 Da et 40 000 Da. Pour le prix des moutons, il débute à 50 000 Da et peut atteindre les 90 000 Da ou plus.
Les prix des moutons peuvent atteindre les 100 000 Da
Le vice-président de la Fédération nationale des éleveurs et de l’élevage (FNEE), Ibrahim Amrani a assuré que les prix des moutons étaient stables depuis décembre 2021, mais depuis deux semaines, avec l’approche de l’Aïd Al-Adha, les prix ont flambé, car l’offre n’est pas assez importante, par rapport à la demande.
Selon Ibrahim Amrani, les citoyens algériens ont commencé à se rendre dans les marchés des moutons, mais uniquement pour se renseigner sur les prix de ces derniers, en précisant que le prix de l’ovin peut atteindre les 100 000 Da pour un grand mouton en bon état physique.
L’intervenant a également précisé que le ministère de l’agriculture n’a toujours pas contacté la fédération nationale des éleveurs et de l’élevage pour mettre en place des marchés dans les villes côtières.