Après la marche pacifique qui a été marquée par un franc succès sur le plan organisationnel et de la mobilisation de toutes les frange de la société, lundi dernier, « médias et observateur » s’interrogent sur l’avenir du mouvement qui s’est soulevé contre le rejet, par la majorité parlementaire, de l’amendement en faveur de la promotion de la langue amazigh et contre la loi de finances 2018.
Le silence du gouvernement ne donne pas le choix aux étudiants de la coordination locale des étudiants (CLE) de Bejaia qui compte élargir leur base et se renforcer. La CLE, une organisation jusqu’ici « conjecturelle », s’est mise en place à chaque fois que cela était nécessaire. Le plus souvent, les étudiants se manifestent dans le cadre de cette organisation lorsqu’il s’agit de revendiquer l’amélioration des conditions sociales et pédagogique dans le campus et les résidences Universitaire. Mais aussi, elle va au-devant de la scène politique lorsque les droits et les libertés collectives et individuelles sont bafoués ou menacés. comme l’ indique le quotidien El Watan
Composé d’une dizaine de comités, de résidences et de départements, ainsi que d’associations culturelles évoluant à l’université, dirigés par des étudiants capables de fédérer toutes les sensibilités politique et les courants idéologiques. Une capacité organisationnelle qui a donné lieu, lundi dernier, à la marche pacifique qui a drainé des centaines de milliers de marcheurs dont des syndicalistes, des représentants de la société civile, des partis politiques, ainsi que des lycéens et des collégiens.
« Il est impératif, toutefois, de renouveler les structures estudiantines au niveau de toutes les universités Algériennes avant de réorganiser la Coordination Nationale des Étudiants CNE, et la redynamiser pour en faire un outil de lutte permanent et ponctuel ». affirme un étudiant actif au cœur du mouvement à la même source.