Dans un communiqué de presse diffusé après la réunion de son bureau exécutif, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) annonce qu’il prendra une décision concernant l’élection présidentielle le 27 septembre, mais précise que le scrutin électoral doit avant tout répondre à certaines conditions.
Tout d’abord, le MSP met en garde quant à l’échec d’un nouveau rendez-vous électoral « Un troisième échec de l’organisation de l’élection présidentielle portera préjudice au pays, de même que l’élection d’un président à la légitimité discutable isolera les institutions de l’État qui seront dans l’incapacité à faire face aux problèmes politiques, sociaux, économiques et internationaux. Ainsi, le pouvoir politique portera toute la responsabilité de tout dysfonctionnement dans cette opération s’il n’instaure pas un climat politique convenable », pense le MSP qui estime que l’élection constitue un « passage obligé pour concrétiser les aspirations du peuple ».
Parmi les conditions politiques citées par le parti politique, on retrouve le départ du gouvernement, la liberté des médias, l’arrêt de la diabolisation et de l’intimidation de ceux qui ont des avis différents et la neutralité effective de l’administration et des institutions de l’État.
D’ailleurs, le MSP dénonce les arrestations politiques d’activistes du hirak et demande leur libération, car selon eux, « ces mesures ne vont pas dans le sens de l’apaisement du climat en vue d’organiser l’élection présidentielle » ont-ils tenu à rappeler dans le document.
Enfin, le parti présidé par Abderrezak Mokri précise qu’il prendra une décision finale concernant l’élection du 12 décembre convoquée par Bensalah, le 27 septembre prochain.