Ce mardi 15 octobre, deux accidents tragiques ont frappé la wilaya de Naâma, causant la mort de 13 personnes et blessant 25 autres.
Le premier accident s’est produit sur la route reliant Naâma et Béchar, près du village d’Amar, dans la commune de Moghrar, où un bus transportant des voyageurs, en route vers Constantine, est entré en collision avec un camion.
Le bilan initial faisait état de quatre morts, mais trois autres personnes ont succombé à leurs blessures, portant le total à sept décès et 22 blessés.
Le deuxième accident s’est déroulé à Sfisifa, sur la route provinciale 5, où deux voitures se sont violemment percutées, entraînant la mort de six personnes, dont un enseignant et une employée scolaire.
L’ambulance a transporté deux blessés graves en urgence à l’hôpital d’Aïn Sefra, où ils ont succombé à leurs blessures, aggravant ainsi la situation.
Les services de la protection civile ont immédiatement pris en charge les victimes, transportant les blessés vers les hôpitaux voisins et déployant les équipes médicales pour répondre à cette catastrophe.
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Un communiqué de la protection civile a précisé que leurs équipes étaient intervenues à 12h19 pour l’accident de Sfisifa, où les quatre premières victimes ont été déclarées décédées sur place.
Réactions des autorités et enquête en cours
Face à cette tragédie, les autorités locales ont rapidement réagi en mobilisant des ressources supplémentaires pour secourir les blessés et sécuriser la zone.
Le parquet a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes des accidents.
Parmi les facteurs envisagés on trouve la vitesse excessive, la fatigue des conducteurs sur ces longues routes et des problèmes mécaniques potentiels.
La wilaya de Naâma est fréquemment le théâtre de tragédies similaires, en raison de la longueur des trajets et de la nature difficile des routes qui traversent la région.
Les autorités envisagent désormais de renforcer les mesures de sécurité routière, notamment en multipliant les contrôles de vitesse et en sensibilisant les conducteurs aux dangers des longs trajets.
Le défi des routes désertiques
Les accidents de la route en Algérie, notamment dans les régions désertiques comme Naâma et Béchar, sont un problème récurrent, exacerbés par des conditions routières difficiles, l’étendue des distances à parcourir, et la fatigue des conducteurs.
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Les routes reliant ces régions sont souvent mal entretenues, avec peu de zones de repos, ce qui augmente les risques d’accidents graves.
En plus des enquêtes en cours, le gouvernement est appelé à accélérer les travaux de modernisation des infrastructures routières, à multiplier les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière et à offrir des solutions pour atténuer la fatigue des conducteurs sur ces routes désertiques.
Cette tragédie a profondément choqué la communauté locale, les victimes étant pour la plupart des travailleurs et des voyageurs réguliers.
Les autorités appellent à une prise de conscience collective pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.
La perte tragique de 13 vies à Naâma rappelle cruellement l’importance de la sécurité routière et des efforts nécessaires pour prévenir de tels drames.
Alors que les familles endeuillées pleurent leurs proches, les autorités doivent agir rapidement pour renforcer la sécurité des voyageurs sur les routes isolées du pays, afin de mettre fin à cette série noire d’accidents mortels.