Nacer Boudiaf: « Le dossier Boudiaf reviendra en septembre, j’accuse Nezzar et Toufik »

Nacer Boudiaf: « Le dossier Boudiaf reviendra en septembre, j’accuse Nezzar et Toufik »

Nacer Boudiaf informe que le dossier concernant son père, l’ancien président de la République, Mohamed Boudiaf, reviendra sur la scène judiciaire en septembre.

Nacer Boudiaf explique que son retard à entamer des poursuites judiciaire est due à la préparation « d’un dossier complet » et d’ajouter que les deux accusés principaux dans cette affaire sont : l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar et l’ancien chef des services de renseignements, le général Mohamed Mediene, dit Toufik.

Pour le fils de Boudiaf le mandat d’arrêt international émis contre Khaled Nezzar servira positivement l’affaire, car il aide à l’ouverture du dossier. Détaillant qu’il accuse ce dernier parce qu’il occupait le poste de ministre de la Défense à l’époque de l’assassinat et était membre du Haut-comité de l’Etat ajoutant que « c’est lui qui a œuvré à convaincre mon père de revenir de son exil au Maroc et prendre en charge la Présidence.« 

Nacer Boudiaf avance avoir accusé le général Toufik car il dirigeait les services de renseignement à l’époque, « je pense également que deux autres officiers supérieurs, décédés ont participé à l’assassinat de mon père, dont le général Larbi Belkheir, chef du bureau de la présidence, et le général Abdel Malek Guenizia, qui a occupé pendant des années le poste de vice-ministre de la Défense »,  a-t-il ajouté. 

Pour l’accusateur l’assassinat de Boudiaf était un acte politique par excellence, en raison de son projet, qui visait à mettre le FLN au musée, « étant l’un de ses fondateurs, il était le seul à en avoir la légitimité », explique Nacer Boudiaf, ainsi que son intention à renvoyer l’armée à la caserne et à le tenir à l’écart de la politique, ce qui a dérangé ceux qui étaient au pouvoir à l’époque. 

M.A.Y